Pendant deux jours, la cour d’appel de Paris a passé au crible le dossier de 832 chibanis, ces retraités marocains qui accusent la SNCF de discrimination.
A 70 ans et après près d'un demi-siècle de dur labeur dans une terre autre que la sienne, Mahjoub Kerkis vient de prendre sa retraite cette année. L'occasion pour lui de revenir avec nostalgie et amertume sur ces quelques décennies vécues loin de ses racines, avec ses moments de bonheur et d'angoisse. Témoignage.
Ils sont souvent considérés comme les «Oubliés de la République», et pour cause depuis quelques années ils se battent sans relâche pour obtenir des droits qui leur ont longtemps été ôtés. Les Chibanis, ces «vieux» retraités venus du Maghreb pour travailler en France et «bloqués» aujourd'hui, ont constitué une vive polémique ces derniers temps par le vote d'un
Depuis le 24 février, les fonctionnaires des institutions de la Sécurité sociale sont autorisés à contrôler les séjours des chibanis à l’étranger pour procéder au versement - ou non - de leur protection sociale. Détails.
La proposition de loi vise à rétablir au profit des retraités maghrébins les mêmes dispositions que celles dont jouissent leurs concitoyens français installés à l'étranger. Détails.
Il est enfin possible de récupérer une carte de résidence pour les titulaires de la carte RETRAITÉ, depuis ce 1er novembre 2016. Les chibanis, et tous les retraités étrangers, peuvent maintenant recouvrer leur plein droit d’assuré à la sécurité sociale et couverture sociale dans leur globalité. Retour sur une carte de retraité ‘paradoxale’.
Avec les photos publiées lundi par un citoyen marocain de la ville de Khénifra, montrant trois hommes âgées dans des conditions précaires au sein d’un hôpital public, la prise en charge par l’Etat de ce genre de cas suscite plusieurs questions. L’occasion de faire le point sur ce que présente le Maroc en la matière, dans un contexte où la société marocaine fait face au vieillissement de sa population.