La manifestation contre les conditions de vie des chibanis dans les foyers Adoma à Gennevilliers aura lieu ce vendredi. Sous la coupole d’un conseiller municipal, le Collectif de solidarité aux chibanis de la ville entend dénoncer pour réclamer le rétablissement des droits de ces retraités immigrés en leur reconnaissant le droit à des logements décents. Détails.
La situation des chibanis à Gennevilliers revient au devant de la scène dans les médias sociaux ces derniers mois. Le collectif de solidarité locale fait actuellement la tournée des foyers de résidence de ces vieux retraités majoritairement marocains dont la situation sociale s’empire au fil des années. Tout cela sera dénoncé lors d’une manifestation prévue le 27 mai prochain. Nasser Lajili, conseiller
En décembre 2015, la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes avait été interpellée au Parlement sur la différence de traitement entre les retraités français et les retraités étrangers dans le cadre de la sécurité sociale. C’est en avril dernier que sa réponse est parue au Journal officiel. Et si rien de concret n’en découle, les MRE espèrent une prise
Lorsque la SNCF fait appel de sa condamnation en faveur des cheminots marocains en novembre 2015, ces derniers se doutaient que c’était le début d’une nouveau long combat pour la justice. Et sans surprise, ils viennent d’apprendre que les audiences en appel auront lieu dans plus d’un an. Une «manœuvre» et une «bassesse» de la SNCF de l’Etat français selon des acteurs associatifs.
Près de trois semaines après l’appel de la SNCF suite à sa condamnation, les cheminots marocains sont toujours sous le choc. Ils essaient de rassembler leurs forces pour la suite du combat qui les oppose au groupe ferroviaire français. Parallèlement, des voix s’élèvent pour dénoncer le silence des autorités françaises et marocaines dans une «affaire historique».
Après le verdict de première instance, la SNCF avait deux mois pour réagir. L’appel à sa condamnation émis hier, à la dernière minute, a suscité beaucoup de consternation au sein de la communauté MRE. Mais, les chibanis ayant initié cette action en justice il y a 14 ans ne sont pas vraiment surpris et restent tous optimistes pour la suite.
Le décret paru début octobre au Journal Officiel accordant une aide financière aux chibanis désireux de rester plus longtemps dans leur pays d’origine laisse un goût amer aux MRE et enfants des retraités dont un grand nombre d’origine marocaine. Bien qu’ils aient apprécié la volonté de Paris de se pencher sur ces cas, ils dénoncent «une mesurette» qui ne résout pas le vrai problème