Du nouveau dans l'affaire d'injustice envers les chibanis en France qui se sont vus privés de leurs droits à certaines prestations sociales. Une avocate franco-marocaine, membre de Cap Sud MRE, a découvert qu’en vertu des textes juridiques, les chibanis n'étaient pas hors-la-loi quand ils passent de longs séjours au Maroc, tout en continuant de percevoir certaines prestations sociales (ASPA).
Les choses semblent rentrer peu à peu dans l’ordre pour les chibanis Marocains et Algériens expulsés d’un hôtel parisien, du moins pour certains. Le consul du Maroc à Paris affirme avoir pris en main le dossier des ressortissants du royaume et les relogements définitifs ont commencé. Cependant, certains subissent encore de mauvaises surprises.
Après plusieurs mois de protestations, des chibanis ont finalement été expulsés. Ce matin à Paris, une trentaine de retraités, Marocains et Algériens, ont été évacués de leurs logements, jugés insalubres. S’ils avaient déjà reçu une interdiction temporaire d’habiter les lieux en décembre, ils ne voulaient pas partir, sans solution définitive de relogement.
Suite à la mesure de facilitation d'acquisition de la nationalité française pour les vieux immigrés (Chibanis) votée mercredi 10 septembre au Parlement français, Omar Samaoli réagit pour rappeller quelques priorités. Pour le gérontologue, spécialiste des immigrés agés, cette population ne demande pas de changer de nationalité au crépuscule de leur vie, mais d'avoir des droits qui prennent en compte
Le parlement français vient de voter un amendement facilitant la naturalisation de certains chibanis. Salem Fkire, président de l’association Cap Sud MRE qui est très active sur ce dossier, se félicite de cette initiative. Mais pour lui le combat est loin d’être fini, car beaucoup de chibanis vivent dans situations précaires. La solution serait d’autoriser ces vieux immigrés à séjourner plus longtemps dans leurs
A l’occasion de la journée du migrant, célébrée chaque 10 août, Omar Samaoli, gérontologue marocain basé à Paris a tenu à rendre hommage aux Chibanis, qu’il appelle ici Pionniers. Il revient sur la situation ô combien délicate de cette population que ni le pays d’origine, ni les pays d’accueil n’ont vu vieillir.
Encore une situation désagréable pour des Chibanis en France. Alors que la question de leur retraite hors des frontières de l'Hexagone n'a pas encore été résolue, certains d'entre eux - à Paris - doivent faire face au risque d'expulsion de leur logement. Ils ont décidé de lutter.
A force d’attendre en vain une réaction des autorités à la déplorable situation des retraités marocains en France, l’association Cap Sud MRE vient de saisir officiellement le gouvernement Valls via une question déposée au parlement français. Une manière de mettre la pression pour enfin résoudre une «injustice fiscale et sociale». Le gouvernement Benkirane est en outre appelé à soutenir