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France : L’affaire des «chibanis» marocains et de la SNCF passe en Cour d’appel

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L’affaire des «chibanis» et de la SNCF passe en Cour d’appel. / Ph. DR
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Les plus de 800 «chibanis» marocains ayant travaillé pour la Société nationale des chemins de fer (SNCF) avaient obtenu en septembre 2015, 170 millions d’euros de dommages et intérêts au total par le Conseil des Prud’hommes de Paris. Le groupe public a contesté sa condamnation «in extremis», écrit l’AFP, alors que les plaignants avaieny applaudi un jugement qui leur avait permis d’obtenir «reconnaissance» et «dignité».

Plusieurs centaines d’ «indigènes du rail», comme ils se sont proclamés, «pourraient assister aux audiences», étalées sur deux jours le 15 et 16 mai à la Cour d'appel de Paris. Un rassemblement des «chibanis» aura lieu le 15 mai à 13h 30. Ils s’estiment lésés dans leur carrière et leur retraite. Les plaignants accusent en effet la SNCF de les avoir «pénalisés à l’heure de la retraite» après leur avoir donné les plus bas niveaux de qualification et de salaires.

L’avocate des cheminots Me Clélie de Lesquen-Jonas a «réévalué à la hausse» ses demandes en «recalculant» pour chacun basée sur le principe de «réparation du préjudice intégral». Elle compte aussi gagner une reconnaissance de «préjudice moral» pour ces agents humiliés.

En 2015, les dommages et intérêts prononcés étaient d’environ 200 000 euros en moyenne par personne. Un montant qui pourrait donc être réévalué à la hausse si la Cour d’appel confirme la discrimination lors de son jugement en janvier 2018.

La SNCF quant à elle affirme avoir «toujours traité de la même manière ses salariés, quelle que soit leur origine ou nationalité».

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