Fouad Charouali a été interpelé, hier, à l'aéroport de Munich, par la police allemande suite à un mandat d'arrêt international lancé contre lui par la justice marocaine dans le cadre de son implication dans les attentats de mai 2003, à Casablanca. Il n'est pourtant pas certain que le Maroc puisse un jour juger Fouad Charouali.
Après des mois de calme précaire, la ville de Béni Bouyache renoue avec le cycle des protestations et des interventions, souvent brutales, des forces de l’ordre. Un cycle qui n'est pas sans rappeler celui de mars dernier.
Le ministre de la Justice et des Libertés anime le débat sur les droits des mis en cause. Il propose l’enregistrement des interrogatoires. Pour le moment, c’est juste un projet dont le timing n’est pas innocent. Il est lancé quatre jours après les observations de Mendez sur la pratique de la torture au Maroc. Yabiladi.com élargit le débat et présente les avis de deux présidents d'associations des droits de l’Homme
Après une semaine passée au Maroc, les premières observations du rapporteur spécial de l’ONU sur la torture ne sont guère en faveur du Maroc. Les chances du Maroc de remplir le siège vacant de la Libye au Conseil des droits de l’Homme sont-elles pour autant compromises ?
Le séjour de Juan Mendez au Maroc est sur le point d’être terminé. Hier, le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture l’a réservé à écouter la version du gouvernement sur les accusations de torture.
Au Maroc, certaines propositions mettent du temps avant qu’elles voient le jour. C’est le cas des recommandations de l’IER. Après six ans d’attente, Benkirane vient d’autoriser des Sahraouis victimes de violations des droits de l’Homme à intégrer la fonction publique.
Le séjour du rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, qui se poursuivra jusqu’au 22 septembre, est l’occasion idoine pour toutes les associations et les victimes de tortures de présenter directement leurs doléances à l’Argentin, Juan Mendez. Une petite revanche pour elles sur un Etat dont les représentants ne cesse de clamer que le recours à la torture est bien révolu.
Le 12 septembre dernier, six militants du Mouvement du 20 février ont été condamnés à des peines allant jusqu’à 10 mois de prison ferme pour participation à un rassemblement non-autorisé et coups et blessures sur des agents de police. Aujourd’hui, Human Rights Watch déplore un procès «qui pourrait se révéler inéquitable».
Le respect des engagements du Maroc en matière des droits de l’Homme sera examiné à la loupe par Juan Mendez, le rapporteur des Nations-Unies sur la torture. Le gouvernement Benkirane a adopté un projet de loi contre la torture et les disparitions forcées.
L’OMDH et des militants du Mouvement du 20 février sont encore sous le choc. Après avoir été arrêtés le 22 juillet dernier à Sidi Bernoussi pour avoir manifesté dans les rues dénonçant la cherté de la vie, 2 jeunes arrêtés accusent des agents de police de les avoir violés au commissariat.