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Grand Angle

Béni Bouyache : La police disperse violemment une marche

Après des mois de calme précaire, la ville de Béni Bouyache renoue avec le cycle des protestations et des interventions, souvent brutales, des forces de l’ordre. Un cycle qui n'est pas sans rappeler celui de mars dernier.

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Regain de tension à Béni Bouyache. Dans l’après-midi du samedi, une manifestation, conjointement, initiée par le mouvement du 20 février et l’association locale des diplômés sans emploi, commémorant le premier anniversaire de l’assassinat de Kamal Hassani, un militant du M20F, a été vite dispersée par les forces de l'ordre. Des sources locales indiquent que la marche vers le cimetière où est enterré Kamal n’a même pas eu lieu. A peine les participants se sont-ils rassemblés devant le siège de la municipalité que les différents corps de la sûreté ont usé de la force, causant des blessés dans les rangs des manifestants, dont certains cas ont été amenés d’urgence au centre hospitalier d’Al Houceima, et des arrestations.

Recours excessif de la force, selon l’AMDH

Un premier bilan dressé par la section locale de l’AMDH a fait état de l’arrestation de trois personnes dont un correspondant d’un site d’information, également membre de l’ONG. Ce dernier serait victime de torture dans les locaux de la police. Une fois libéré, souligne des sources locales, en compagnie de sa défense, il a pris la direction de l’hôpital d’Al Houceima pour se soumettre à une expertise médicale afin d’évaluer le degré de la violence qu’il aurait subi. C’est la première étape avant d’enchainer la suivante : porter l’affaire devant la justice.

Par ailleurs, un communiqué de la section de Béni Bouyache de l’AMDH a dénoncé le recours des autorités à la violence pour disperser une manifestation qui se voulait pacifique. La nature de cette intervention des forces de l’ordre corrobore largement les observations du rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, Juan Mendez. Mardi, devant l’Assemblée générale, il a noté que « chaque fois qu'il est question de sécurité nationale, il y a une tendance à utiliser la torture dans les interrogatoires. Il est difficile de dire si c'est très répandu ou si c'est systématique, mais cela arrive assez souvent pour que le gouvernement marocain ne puisse l'ignorer».

moumen2
Auteur : azouz des bois
Date : le 31 octobre 2012 à 10h26
le Rif c'est le kif; chez toi? la prostitution est une entreprise familiale. donc moi je mangerais du hachich toi tu mangeras......... je veux pas être vulgaire.le sujets le seul moyen de se faire entendre que le drapeau de la république du Rif flotte sur chaque maison dans le Rif
Béni Bouyache : La police disperse violemment une marche
Auteur : téRIFiant
Date : le 31 octobre 2012 à 08h56
@moumen2 sans vouloir vous manquer de respect mais a l'heure actuelle dans le reste des régions du Maroc il y'a des familles qui n'ont rien a manger malheureusement. Et je pense que dans le rif les gens sont sorte très bien malgré la police corrompue ainsi que d'autres institution mais sa vous la savez. Monsieur regardé autour de vous qui fume le hachich? Qui se d'orgue avec la drogue des pauvres en tout genre? Monsieur sans le rif vous vivrez de la prostitution. Alors soit on se respectent on se sert les coudes et on avance soit on se pointe tous du doigt avec ce genre de cliché. Je vous invites a venir dans le rif voir les marocains d'autre région qui travaille et se sont marier au rif. Cordialement.
a azouz
Auteur : moumen2
Date : le 30 octobre 2012 à 14h21
quand le rif sera libre tu mageras du hachichi !
mise au point
Auteur : moumen2
Date : le 30 octobre 2012 à 14h19
au maroc il y a des regles et des lois a respecter
comme dans le reste du monde alors pour manifester
il faut demander une autoristion sinon chacun fait ce qu'il veutl' anarchie quoi
monarchie et ses priviléges
Auteur : azouz des bois
Date : le 29 octobre 2012 à 23h55
le peuple finira par se soulever un jour ou l'autre les vendus paieront pour leurs crimes.
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