Y aura-t-il une affaire Mustapha Ramid en France à l’instar de celle de Abdellatif Hammouchi ? Alain Combe, un ancien détenu, auquel le ministre a accordé, il y a trois mois, la liberté conditionnelle, veut poursuivre le PJDiste en justice.
La surprise des autorités marocaines suite à la convocation de Abdelatif Hammouchi, Directeur général de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a été suivie d’une réaction énergique de la diplomatie du royaume. La suspension de l’entraide judiciaire et le rappel du magistrat de liaison a surpris du côté français ainsi que de nombreux juristes. Pour en savoir plus, nous
Contrairement au rapport de l’année précédente du département d’Etat américain sur les droits de l’Homme, le Maroc s’en sort plutôt bien, notamment dans la partie dédiée au Sahara occidental. Détails du rapport 2013.
Il semble que le séjour d’Abdellatif Hammouchi, le patron de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) en France, ne soit pas de tout repos. Deux plaintes pour torture ont été déposées contre le Maroc jeudi et l’Acat (Association des chrétiens pour l'abolition de la torture) appelle la France a profiter de sa présence sur son territoire pour l’auditionner. L’homme fort de la DGST serait
Pendant neuf jours, une délégation du Groupe sur les détentions arbitraires a visité douze centres de détentions, rencontré des officiels marocains, d’anciens détenus salafistes et des représentants de la société civile. En attendant le rapport, prévu en septembre 2014, le GTDA recommande aux autorités marocaines de modifier la loi anti-terrorisme et de mettre un terme à la pratique de la torture
L’élection du Maroc, pour deux ans, au conseil des droits de l’homme de l’ONU, ne signifie pas pour autant un blanc-seing accordé par la communauté internationale. Le royaume a encore du chemin à parcourir et des examens à passer. Encore une fois, c’est Juan Mendez qui doit juger, lors de sa prochaine visite, les engagements pris par le royaume visant de mettre un terme à la pratique de la torture.
En août 2012, l’ONU réclamait la libération d’un Allemand d’origine marocaine, Mohamed Hajib, condamné à cinq ans de prison pour terrorisme. Le 11 octobre 2013, l’organisation des Nations Unies récidivent : elle condamne la détention arbitraire de Abdessamad Bettar, mis en cause dans l’attentat d’Argana, et exige qu’il soit relaxé et indemnisé.
Un Marocain, anciennement détenu en Espagne pour sa présumée appartenance à une cellule de recrutement pour le jihad en Irak, accuse aujourd’hui deux gardes civils espagnols de torture. Sa plainte vient d’être reçue par la Cour de Madrid.