Dans une étude récente, Rachid Benharrousse s’est intéressé aux perceptions des jeunes marocains de la mondialisation et la religion, en démontrant comment la jeunesse marocaine est consciente de l’importance de l’éducation sexuelle, contrairement au gouvernement.
Les normes sociales, culturelles et religieuses qui structurent la société marocaine favorisent l’émergence de «zones grises» qui brouillent la frontière entre le «oui» et le «non».
Pour le sociologue Jean Zaganiaris, la présence de plus en plus marquée des femmes dans le champ littéraire marocain leur a permis de se réapproprier leurs féminités plurielles et les thématiques féministes, aussi bien par un discours émancipateur que libertaire.
Les représentations sociales sur les relations sexuelles hors mariage n’aident pas à se confier en toute confiance, y compris auprès des professionnels de santé, retardant ainsi la prise en charge de l’infection, dont certaines sont pourtant curables si elles sont diagnostiquées à temps.
Les relations sexuelles hors mariage augmentent au Maroc et sont favorisées par la place grandissante de l’école et des études. Elles restent cependant régies paradoxalement, en interne, par la perspective du mariage.
Le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles déplore la censure exercée par la société de production à l’origine de la diffusion, dimanche soir sur M6, d’un reportage consacré à la sexualité et à l’amour au Maroc et en Tunisie.
A 41 ans, cette sage-femme de formation s’est spécialisée en sexologie clinique pour tenter d’insuffler à ses patientes (et patients) une approche respectueuse et érotique de la sexualité, loin des stéréotypes véhiculés par la pornographie.
Il faut voiler le corps féminin pour éviter la tentation de l’homme. Voiler le corps de la femme reviendrait à sauver toute la société de la «fitna» et du désordre. Est-ce vrai ? C’est en partie à cette question que Sanaa El Aji tente de répondre, dans son nouvel ouvrage «Sexualité et célibat au Maroc». (La Croisée des Chemins, 2018).
«La question de la virginité n’est plus aussi taboue qu’avant», se frayant un chemin dans le débat au Maroc. Mais qu’en est t-il de sa sacralité ? Est-ce qu’elle a toujours la même importance qu’avant ?
La pièce marocaine «Dialy, il est à moi c'est le mien...», inspirée des Monologues du vagin, arrive à Paris. Elle aborde la sexualité des femmes marocaines sans complexe et en comédie.