La jeunesse marocaine devient de plus en plus violente. C’est une réalité qu’on ne peut plus nier. Pourtant, on peut bien y trouver des solutions, après l’avoir bien étudiée. C’est ce à quoi se livre Fatima Mernissi dans son ouvrage «Réflexions sur la violence des jeunes».
«L’égalité de droits dans l’héritage entre citoyennes et citoyens est-elle à jamais impossible» au sein d’une société qui connaît de grands changements du statut de la femme ? C’est à cette question que tente de répondre Siham Benchekroun dans un ouvrage collectif «L’Héritage des femmes».
Le roman «Une voix sortie de l’ombre» se propose d’examiner le concept de la domination au sein du couple marocain à travers le regard d’une écrivaine française, qui en ayant suffisamment de recul, semble bien placée pour percevoir la réalité marocaine.
Dans «Confidences à Allah», Saphia Azzeddine lance un appel envers ces esprits fanatiques qui attaquent les femmes, en vue de détruire leur image. L’écrivaine prend la peine de répondre à ces attaques afin de réhabiliter la place des femmes au sein de notre société.
C’est à l’âge de 43 ans, plus de dix ans après son divorce, que Rachida Yakoubi a pris la décision de revivre par l’écrit l’expérience douloureuse de son divorce. Son livre, «Ma vie, mon cri» se veut un rayon de lumière pour toutes ces femmes qui vivent la même situation.
«Femmes au purgatoire» de Souad Mekkaoui (Eddif Maroc/166 pages) relate le parcours d’une femme qui cherche à changer sa condition, à se frayer un chemin vers une vie saine et indépendante mais qui n’y arrive pas à cause de la mentalité machiste de la société.
Dans «La Répudiée», Touria Oulehri démontre comment la décadence du corps féminin peut jouer un rôle crucial dans la mutation de la vie d’une femme, jusqu’à la pousser à réfléchir sur son existence, sur elle-même et sur son destin.
Dans «Marrakech, lumière d’exil» (Sabine Wespieser éditeur, 2002), Rajae Benchemsi expose la problématique de la femme marocaine, tiraillée entre modernité et patrimoine ancestral, demeurant en quête incessante d’un espace commun, sans pour autant rejeter ni l’un ni l’autre.
Dans «Femmes et hommes dans le Coran : quelle égalité ?», Asma Lamrabet met l’accent sur les premières femmes musulmanes qui ont cherché une affirmation de la part du Créateur dans Son Livre Eternel pour confirmer leur position égalitaire.
Actuellement, les écrivaines marocaines réclament une totale liberté de création et rejettent toute sujétion à un déterminisme sexuel qui pourrait orienter thématiquement ou esthétiquement leur texte.