Contrairement aux affirmations des lecteurs hâtifs et des extrémistes, Fatima Mernissi n’a jamais été contre l’Islam. Au contraire, elle s’est battue et s’est décidée à mettre au clair l’héritage culturel islamique, qui a offert à la femme une place rayonnante, afin que la culture de l’esclavage féminin ne domine ni au Maroc ni dans le reste du monde islamique.
Dans son ouvrage «Le Coran et les femmes : une lecture de libération», Asma Lamrabet propose une nouvelle lecture du Texte, ranimant la lutte des femmes pour leur libération. L’auteure invite à une reconnaissance du droit des femmes savantes musulmanes d’être elles-mêmes agentes de l’interprétation du Texte, afin de déconstruire le discours misogyne qui a longtemps fait de la femme un être asservi.
Une relecture du texte sacré pourrait-elle libérer la femme musulmane de la discrimination dont elle a longtemps fait objet ? C’est en tout cas ce que Asma Lamrabet tente de démontrer dans son ouvrage «Femme, Islam, Occident : Chemins vers l’universel».
Dans «Mon père est femme de ménage» de Saphia Azzeddine, l’humour, noir, contribue à libérer les personnages de leur peine.
La thématique de l’ouverture à l’autre est un fil rouge dans l’œuvre de Fatima Mernissi, grande sociologue, écrivaine, penseuse et agitatrice d’idées nouvelles. Elle a examiné la problématique dans la plupart de ses travaux, notamment dans Rêves de femmes, La Peur-modernité, et Le harem et l’Occident.
Dans «Osez vivre» (Eddif, 2000), Siham Benchekroun nous invite à écouter les cris d’une femme bafouée et indignée par la maltraitance de son époux, et tend la main aux femmes vivant la même situation pour les amener à s’affranchir de cette violence.
Pouvons-nous mener une double vie ? Vivre une double identité qu’on cacherait derrière un masque de circonstances et d’intérêt personnel ? C’est là toute la problématique qui fait le désenchantement de notre vie moderne et que Maria Guessous a choisi de traiter dans son roman «Double vie».
«Kant et la petite robe rouge» (La Cheminante, mars 2011) est l’histoire d’une métamorphose, celle d’une femme qui troquerait volontiers sa burqa contre une robe rouge. Il s’agit là d’une fable philosophique pleine d’optimisme portée par une écriture simple, mais précise et émouvante.
Comme son nom l’indique, «La révolte des rêves» (Virgule Editions, 2017) est un recueil de textes qui est partagé en deux parties : le rêve et la révolte. Le rêve de vivre dans une société juste, et la révolte pour y parvenir. Comment l’écrivaine a-t-elle choisi de rendre compte de ces deux axes principaux de son livre ? Par le biais des mots et de la plume que représente l’écriture.
«Dans le jardin de l’ogre», c’est l’histoire d’une «salope». Tel est le terme utilisé par l’un des personnages pour désigner l’héroïne du roman. Pourtant, quelle erreur a-t-elle commise pour être ainsi qualifiée de la sorte ?