A leur manière les islamistes au gouvernement, s’initient à une normalisation avec les juifs d’origine marocaine. Trois députés du PJD se sont débarrassés, le temps d’une réunion, de leur référentiel politico-religieux, pour prendre langue avec des victimes, de confession israélite, de spoliations immobilières à Casablanca.
Abdelilah Benkirane vient de souffler sur les braises des tensions entre l’Algérie et le Maroc. Le secrétaire général du PJD estime que la proximité du Maroc avec l’Afrique dérange certaines parties, une allusion plus que transparente à l’Algérie. Sur ce registre, le chef du gouvernement n’est, d’ailleurs, pas à son premier coup d’essai.
Ecarté de l’entente des trois syndicats (UMT, CDT et FDT), Chabat a voulu répliquer en organisant avec son seul syndicat (UGTM) une grande manifestation contre le gouvernement. Finalement, l’Intérieur a eu le dernier mot en interdisant purement et simplement la marche. Une décision non-justifiée, laissant un vaste couloir aux multiples interprétations. Détails.
Au fil du temps, Benkirane se débarrasse peu à peu de son passé à l’opposition pour endosser le rôle qu’il joue actuellement : chef de gouvernement. Un passage ponctué, comme il le souligne, de la révision de ses positions sur des dossiers et de la reconnaissance de l’influence de forces politiques sur certains dossiers.
De nouvelles révélations sur la fameuse facture des chocolats d'un montant de 33 735 dh. Cette fois, c’est le principal concerné qui en est l’auteur. Dans des déclarations au quotidien Al Akhbar, le ministre Abdelâdim El Guerrouj a résumé toute cette affaire en une malheureuse succession de «malentendus».
Visiblement, Benkirane a pris très au sérieux les menaces du secrétaire général du Mouvement populaire de quitter le gouvernement, proférées cinq jours auparavant. Hier, il a blanchi Abdelâdim El Guerrouj dans l’affaire de la facture de chocolats. De son côté, le ministre à la Communication a porté un ferme soutient à un autre ministre du MP, Mohamed Moubdiî. Le ministre de la Fonction
La France a-t-elle intérêt à remettre au gouvernement marocain la liste des biens détenus illégalement, par les Marocains fortunés ? Un avocat avance, sans toutefois apporter de preuves, que la ministre française de la Justice aurait adressé à son homologue marocain la fameuse liste. Au parlement, l’argentier du royaume a démenti l’information. Détails.
Fâché contre les chiffres du Haut-commissariat au plan (HCP), le gouvernement compte riposter. Celui-ci souhaite mettre en place une Agence autonome des prévisions économiques et des statistiques pour contrer le chef du HCP, Ahmed Lahlimi.