Après s’être fait l’écho d’une lettre adressée par des Sahraouis dans laquelle ces derniers expriment leurs refus du nouvel accord d’association Maroc-UE, le Front Polisario persiste et signe. Son secrétaire général a lui aussi dénoncé mardi une «violation flagrante du droit international, du droit international humanitaire et du droit européen».
Au Parlement européen, le Maroc a remporté ce mercredi 16 janvier la bataille d’intégrer le Sahara dans ces accords commerciaux avec l’UE. Néanmoins la perspective d’un retour à la case départ demeure possible, notamment si le Polisario met sa menace à exécution et frappe à nouveau à la porte de la CJUE.
En Espagne, Podemos fait tout pour organiser une réunion sur le Sahara occidental au Parlement espagnol. Même après l’interdiction de la rencontre par le bureau de la chambre basse, le parti politique résolument anti-marocain vient de saisir la Cour constitutionnelle.
L’Union européenne cédera-t-elle à la pression exercée par l’Algérie et l’Afrique du sud en vue de convier le Polisario à une réunion ministérielle, prévue dans une semaine à Bruxelles ? Alger et Pretoria souhaitent éviter de subir un autre revers sur ce sujet, seulement un mois après celui encaissé au Forum de Viennes du 17 et 18 décembre.
Au Parlement européen, les choses sérieuses pour l'accord de pêche commenceront la semaine prochaine. Un dossier que le Maroc et l’Espagne suivent avec grand intérêt.
Après la lettre adressée, la semaine dernière, par des élus sahraouis unionistes au Parlement européen, le Polisario a mobilisé ses relais pour adresser une correspondance refusant tout accord avec le Maroc et qui inclut le Sahara occidental.
Si le Maroc a décidé de ne pas être présent lors de l’investiture du président vénézuélien Nicolas Maduro, le Front Polisario n’a pas raté l’occasion de montrer patte blanche. Seulement, la réélection de Maduro ne fait pas l’unanimité, ni au sein de son pays, ni même du côté des puissances régionales et internationales.