Plusieurs fausses informations circulent depuis l’annonce de son 11e édition de l’Africa Eco Race. Dernière intox relayée cette fois par le Polisario : l’annulation de la sixième étape reliant Dakhla à la Mauritanie via le sensible poste-frontière El Guerguerate.
A la veille du passage du rallye Africa Eco Race par El Guerguerate, le Front Polisario a effectué dimanche des «manœuvres militaires» à Mhiriz. Mais il dément, encore une fois, toute incursion dans la zone tampon à El Guerguerate.
La loi de finances 2015 des Etats-Unis avait autorisé l’USAID à contribuer à des projets de développement au Sahara sous contrôle marocain. Celle de 2019, en cours d’adoption, pourrait changer la donne.
Alors que les médias du Front Polisario critiquent le silence observé par le mouvement de Brahim Ghali face à l’annonce de l’organisation de la 11e édition de Africa Eco Race qui transitera par le Sahara, des médias marocains affirment que le Polisario a de nouveau menacé de bloquer le passage à El Guerguerate. Une information démentie par une «source officielle» de la direction de Rabouni.
Le Maroc est un pays représentant un risque politique moyen et des risques sécuritaires et de déplacement relativement faibles en 2019. C’est ce qu’indique la société Control Risks, basée au Royaume-Uni, qui vient de dévoiler ses cartes interactives concernant les risques politiques, de sécurité, de voyage et dans le domaine maritime au monde.
Contrairement à l’année dernière où le Polisario avait envoyé ses éléments armés pour faire barrage à la 10e édition, le Rallye Africa Eco Race a démarré dimanche à Monaco avec le maintien des étapes sahariennes. Le Front n’a toujours pas réagi à cette annonce, sachant que les participants transiteront, comme en janvier 2018, par El Guerguerate avant de rejoindre la
2019 sera une année électorale en Afrique du sud. Il ne faut pas s’attendre à un changement de la politique de ce pays au Conseil de sécurité sur la question du Sahara. Il y a deux semaines, son ministre des Affaires étrangères, Mme Lindiwe Sisulu, a déjà annoncé la couleur.
Nommé en août 2017, l’ancien président allemand a multiplié cette année les actions dans le cadre de sa fonction d’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental. Des rencontres marquent cette année, dont celles de Berlin et Lisbonne et la «Table ronde» de Genève.
L’année 2018 a été marquée par plusieurs événements autour des accords commerciaux entre le Maroc et l’Union européenne et leur lien avec le Sahara. Malgré le verdict de la CJUE en févier, le Maroc a réussi à inclure explicitement le Sahara dans les accords paraphés avec les Vingt-sept.