Le Maroc avait vite réagi au retour en force de John Bolton, nommé par Donald Trump il y a un an, sur la scène politique américaine. Il a multiplié les initiatives contre l’Iran, pour le Venezuela et en faveur du rapatriement de ses ressortissants détenus par les Forces démocratiques syriennes.
Les négociations à Genève entre les représentants du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du Polisario sous l'égide des Nations unies viennent de débuter sur des divergences profondes concernant la définition d'autodétermination.
Dans un document détaillé qui a été déclassifié par les États-Unis, l’ambassadeur du Maroc Aziz Mekouar rappelait l’implication américaine dans le dossier du Sahara occidental. Ce sont les Etats-Unis qui auraient souhaité abandonner l’option du référendum, suggérant par la suite au Maroc de proposer une autonomie élargie au territoire, en réponse à la proposition de James
Alors que l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Horst Köhler tiendra cette semaine une deuxième table ronde sur le différend, le Front Polisario est revenu sur les conclusions de la première. M’Hamed Khaddad, son coordinateur avec la MINURSO affirme que le premier rendez-vous n’a pas «évoqué les questions primordiales».