Menu

Grand Angle

Accord de pêche : Le Maroc et l’Espagne aux aguets pour l’examen en commission le 23 janvier

Au Parlement européen, les choses sérieuses pour l'accord de pêche commenceront la semaine prochaine. Un dossier que le Maroc et l’Espagne suivent avec grand intérêt.

Publié
DR
Temps de lecture: 2'

L’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne, signé hier à Bruxelles, est encore examiné par les eurodéputés sous sa première copie de juillet conclue entre le royaume et la Commission européenne. Il est inscrit pour le 23 janvier matin sur l’agenda de la Commission de la Pêche. Il sera  notamment question des conditions de sa mise en œuvre et de l’échange de lettres accompagnant ledit accord entre les deux parties.

La réunion verra surtout l’adoption du projet de rapport rédigé en novembre par le Français Alain Cadec, du Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens). «Le Service européen pour l’action extérieure (SEAE) et la Commission européenne ont conduit un processus de consultation des populations locales du Sahara occidental et des parties intéressées», lit-on dans le texte.

Et de reconnaitre qu’ «une majorité d'interlocuteurs se sont prononcés en faveur d’un nouvel accord de pêche et pour le renouvellement du protocole. Ces derniers ont fait valoir l’impact positif du partenariat sur le développement des activités économiques locales du secteur de la pêche».

L’Espagne aux aguets

L’examen de la semaine prochaine sera largement conditionné par le vote lors de la plenière du Parlement européen, mercredi 16 janvier, des modifications apportées aux articles n°1 et 4 de l'accord d'association Maroc-UE, qui étendra les préférences commerciales au territoire du Sahara Occidental.

Un feu vert de la part des eurodéputés baliserait la voie pour l’approbation de l’accord de pêche. A la Commission européenne et particulièrement à la Commission des Affaires économiques, à la Fiscalité et aux Douanes, l’heure est à l’optimisme. Néanmoins au cas où le rejet l’emporterait, comme souhaite le Polisario et ses relais au Parlement européen, une longue période de froid risque de s'installer dans les relations entre Rabat et Bruxelles.

L’Espagne, principale bénéficiaire du retour des chalutiers européens dans les eaux marocaines, est quasiment dans les mêmes conditions que le Maroc. Le voisin du nord suit d'ailleurs ce dossier de très près. Son ministre de l’Agriculture, Luis Planas, a émis le vœu que l’accord puisse être adopté «avant mars». «C’est mon souhait», a-t-il déclaré avec prudence dans une interview accordé à un média ibérique. Pour mémoire en novembre, alors qu’il effectuait une visite à Strasbourg, Planas avait demandé aux eurodéputés une «ratification rapide» de l’accord avec le Maroc.

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com