Trois jours après une mise en garde lancée par le gouvernement espagnol à l'Algérie, le voisin de l'Est révise son ordre donné à ses agences de voyages de suspendre toute relation avec l’Espagne. Alger, par la voix de professionnels et de politiques, accuse un simple fonctionnaire d’être l’auteur de l’instruction.
Bien qu’elle pointe des fake news et accuse le Maroc, l’Algérie ne convainc pas quant à l’absence de réaction de la Ligue arabe vis-à-vis de sa crise avec l’Espagne et la récente réaction de l’Union européenne. La même organisation régionale avait en revanche soutenu le Maroc dans sa crise avec le voisin ibérique et la résolution du Parlement européen.
Face aux menaces européennes, le pouvoir algérien a été contraint de réviser le communiqué de la présidence algérienne, annonçant la suspension du traité avec l’Espagne, et les sanctions économiques prises contre Madrid.