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Grand Angle

Sahara : Nouvelle tournée de Ross pour tenter de relancer les négociations entre le Maroc et le Polisario

Les Nations Unies veulent relancer les pourparlers Maroc-Polisario. C’est ce qu’a déclaré le Porte-parole adjoint du SG de l’ONU. Cette nouvelle intervient alors que les relations entre le Royaume et l’ONU connaissent un apaisement, après le bras de fer qui avait opposé Rabat et Ban Ki-moon. Détails.

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Christopher Ross, envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU, sera en tournée dans la région prochainement. /DR
Temps de lecture: 2'

L’ONU préparerait une proposition pour permettre la reprise des pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario sous la houlette des Nations Unies, a déclaré lundi Farhan Haq, Porte-parole adjoint du Secrétaire général de l’ONU.

Cité par l’AFP, Farhan Haq a indiqué que l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU au Sahara Occidental, Chistopher Ross, a pris contact avec les différentes parties. Il est «prêt à effectuer une nouvelle tournée dans la région dans le cadre de cette proposition visant à relancer le processus de négociations sur le statut du Sahara Occidental », a-t-il tenu à préciser. Il a ensuite ajouté qu’«une proposition formelle est en train d'être faite aux parties et aux pays voisins».

«Le Conseil de sécurité avait réclamé le 26 juillet la reprise des négociations menées sous l'égide de l'ONU pour déterminer le statut du Sahara occidental», rappelle d’ailleurs l’AFP. Il faut dire que la dernière tentative de négociation remonte déjà à 2012 n’avait rien donné comme toutes celles qui l’avaient précédée.

Désavoué plus d’une fois par Rabat, Christopher Ross prépare une nouvelle tournée

Le médiateur onusien devrait donc reprendre son bâton de pèlerin et pour se rendre dans les capitales maghrébines et même européennes. Aucune date pour la prochaine tournée de Christopher Ross dans la région n’a par contre été annoncée jusqu’à présent par l’ONU.

Mais l’envoyé spécial de l’ONU pourra-t-il se rendre au Sahara ? Rabat lui avait interdit une visite à Laâyoune en novembre dernier. Cité par l’agence espagnole EFE, le chef de la diplomatie marocaine, Salaheddine Mezouar, avait déclaré que Christopher Ross n’avait «rien à faire ici », ajoutant qu’il est «hors de question qu’il (Christopher Ross, NDLR) aille se réunir avec qui il veut à Laâyoune». Une déclaration qui avait eu lieu trois jours après le discours du roi, adressé à la nation le 6 novembre dernier depuis Laâyoune.

Le Maroc était, par la suite, revenu sur cette décision après une réunion entre l’ambassadeur britannique au Maroc et la ministre déléguée aux Affaires étrangères, Mbarka Bouaida. Cette dernière lui aurait même précisé que le Maroc n’était plus opposé à une prochaine visite de Christopher Ross au Sahara. La rencontre faisait suite au passage de l’envoyé onusien, quelques jours avant, devant le Conseil de sécurité. Christopher Ross n’avait alors pas manqué d’insister sur sa «liberté de mouvement», compromise par les propos de Salaheddine Mezouar.

Le bras de fer Maroc – Ban Ki-moon

Les rapports entre l’ONU et le Royaume s’étaient par la suite considérablement détériorés, surtout au lendemain de la visite du secrétaire général de l’ONU dans les camps de Tindouf. Ce dernier avait alors utilisé le mot «occupation » pour évoquer le Sahara Occidental. Même ses « sincères regrets» et les explications des porte-paroles onusiens sur ces propos n’ont pas empêché le Maroc de manifester son mécontentement contre le secrétaire général de l’ONU.

C’est à la suite de cette affaire que le Maroc avait décidé, en mars dernier, d’expulser les éléments de la composante civile et politique de la Minurso. Rabat avait ensuite accepté, en juin dernier, le retour partiel des fonctionnaires onusiens après les recommandations du Conseil de sécurité, et une médiation française pour dénouer la crise qu’avait opposé le Maroc au secrétaire général de l’ONU.

Dèjà les cadres veulent se tirer
Auteur : FATEM95
Date : le 03 août 2016 à 10h59
Il parait de plus en plus que la disparition pendant plusieurs jours de Bachir Mostafa Sayed n'a rien à voir avec une panne de voiture. Il s'agirait d'une "évasion" vers le Maroc. Il aurait été rattrapé par l'armée algérienne. Si l'info est vraie, la situation interne des mercenaires est plus grave que ce que l'on pense et la position de la junte algérienne est intenable.
Depuis 40 ans.....
Auteur : hautatlas_14593
Date : le 03 août 2016 à 10h37
" l'Algérie demande le recensement de puis 40 ans"

A quel titre ce pays demande -il cela ? De quel droit ? Quel est sont intérêt dans cette histoire de groupuscule opposant séparatiste Avec leur pays .

Et si on faisait la même chose pour les séparatistes Kabyles, le Touareg et autres ?
Incrustation
Auteur : hautatlas_14593
Date : le 03 août 2016 à 10h28
Comme tout les parasites, Incruste toi tant que tu peux, TON POISON EST NEUTRALISÉ.
En attendant Daech
Auteur : hautatlas_14593
Date : le 03 août 2016 à 10h24
Si tout ceux qui sont venus dans les camps de concentration de Tindouf de Mauritanie, d'Algérie, du Mali, du Niger, et d'd'ailleurs retournaient chez eux, il ne resterait plus grand monde a recencer ou a referender. Ouvrez les camps, laissez les gens circuler et vous verrez.
Je m'incruste
Auteur : mandrin
Date : le 03 août 2016 à 06h17
dans une discussion entre MRE.
l'Algérie demande le recensement depuis 40 ans, la MINURSO a été créée pour ça. Si tous ceux qui se sont installés au Sahara Occidental après " la marche verte" retournaient chez eux, là il pourrait y avoir un vrai référendum.
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