En octobre 2016, un avis a été présenté au ministère de l’Intérieur sur la création d’un nouveau parti amazigh marocain. Pour se conformer à la loi sur les partis et à la constitution interdisant les partis fondés sur des bases ethniques ou linguistiques, les partisans veulent baptiser leur formation en unisant un mot amazigh et un autre arabe. Réussiront-ils à convaincre
Alors que les appels se multiplient pour que les parlementaires activent l’article 71 de la Constitution de 2011 et faire sortir une loi faisant bénéficier les détenus des mouvements de protestation au Maroc d’une amnistie générale, une proposition de loi vient de voir le jour. En trois articles, elle est élaborée par le mouvement Anfass démocratique.
Alors qu’elle vient de voir le jour, dimanche dernier à Rabat, suite à la tenue de son congrès constitutif, l’Association marocaine des droits et des libertés religieuses n’a pas pu déposer son dossier auprès des autorités de la capitale. Son président, Jawad El Hamidy revient auprès de Yabiladi sur ce refus et les prochaines actions de son ONG.
Après une année et quatre mois d’attente, le projet de loi organique sur l’opérationnalisation de l’officialisation de la langue amazighe sera examiné, le 26 décembre, par une commission à la Chambre des représentants. Une occasion pour Saâdeddine El Othmani, de surcroît d'origine amazighe, de marquer de son empreinte un texte où les obstacles sont nombreux.
Après six ans d’attente, la Chambre des représentants a voté mardi, en deuxième lecture, le projet de loi portant création de l’Autorité de parité et de lutte contre les formes de discrimination. L’instance sera composée de 24 membres, dont deux MRE nommés directement par le roi.
Mohamed Ould Abdel Aziz a désormais la constitution qu’il souhaite. Ni le rejet du Sénat ni le refus de l'opposition ne l’ont dissuadé de mener à terme son projet de révision de la loi fondamentale. Le président peut entamer avec optimiste la seconde phase de son maintien au pouvoir, aussi longtemps que possible.