La Banque mondiale a recommandé, cette semaine, au Maroc de «préserver les dépenses d’éducation pour limiter la transmission de la pauvreté d’une génération à l’autre». Pour ce faire, elle suggère de «tirer les leçons de la crise du coronavirus pour accélérer les réformes».
Dans un nouveau rapport sur l'éducation dans la région MENA, la Banque mondiale invite le Maroc à changer de méthode d'enseignement qui repose actuellement sur l'apprentissage passif et la mémorisation.
Bien qu’il ait amélioré sa note par rapport à l’année dernière, le Maroc figure toujours dans la catégorie des pays à «compétences très faibles» en matière d’apprentissage de l’anglais. L’Afrique du Nord n’arrive toujours pas à suivre le rythme du continent, où la langue de Shakespeare a de plus en plus la cote.
La Coalition nationale pour la langue arabe a répondu ce jeudi aux explications fournies par le ministère de l’Education nationale quant à l’utilisation de la darija dans des manuels d’enseignement primaire. Mais il s’agit, selon ledit département, de «8 mots seulement dans un manuel [contenant] 8 000» autres mots en arabe.
A l’occasion du lancement de la collection «Atfalona» la maison d’édition Edisoft a abordé le sujet de la préscolarisation. Le constat est irrévocable, les enfants de 3 à 6 ans ont un enseignement traditionnel (religieux) et ne communiquent pourtant pas bien en arabe à l’âge adulte. Détail sur ce phénomène.
Un groupe de trois chercheurs espagnols vient de publier un livre pour l’apprentissage de la darija, édité en trois langues, français, anglais et espagnol. Un manuel qui s’adresse aux enfants de MRE, ainsi qu’aux Européens résidant au Maroc. Détails.