Le ministère de la Communication vient de publier son rapport sur la liberté de la presse au Maroc. C'est le premier du genre depuis l'adoption de la nouvelle constitution. Il offre un bilan bien trop positif, éloigné de la réalité.
4 mois d’un long procès intenté par Driss Ajbali à Yabiladi.com qui a pris fin en seulement 8 jours. Comment la manœuvre judiciaire initiée par le coordinateur général du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) pour intimider et museler un média devenu gênant a-t-elle fini par trouver une issue en dehors du tribunal ? Plongée dans les coulisses.
Le Comité international de protection des journalistes réclament l'abandon du procès de Abdelakader Amara, ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies contre le directeur de publication d'Al Aan, Youssef Jajili, pour diffamation. Le 20 juin dernier, il avait publié un article intitulé «Le ministre PJD Amara a payé des boissons alcoolisées avec notre argent».
Alors que RSF pointe du doigt dans un communiqué trois attaques contre la liberté de la presse au Maroc, quel appui offre le Syndicat des journalistes marocains ? Mutique, timoré, il n'a pas été en mesure d'offrir un soutien direct aux intéressés.
Vous connaissez le 1er site d’information au Maroc à être attaqué en justice au Maroc ? Bingo c’est Yabiladi.com. C’est un triste titre dont nous nous serions bien passés, mais il semblerait que notre indépendance et notre curiosité pour la gestion des deniers publics aient irrité Driss Ajbali, responsable du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME). Explications.
Deux journalistes marocains, qui travaillent actuellement pour le compte d’une chaine de télévision espagnole à Melilla, reçoivent depuis quelques temps des menaces de mort. Leurs cas inquiètent sérieusement Reporters Sans Frontières qui a réclamé au gouvernement espagnol d’assurer leur protection.
Le Maroc poursuit sa descente aux enfers dans le classement de Reporters Sans Frontières. Le rapport 2011-2012 publié ce mercredi 25 janvier, classe le royaume au 138e rang, soit un recul de trois places par rapport à l’année dernière. Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication, compte sur la volonté de réformes du nouveau gouvernement pour inverser la tendance.
Ahmed R. Benchemsi, ancien directeur de publication des hebdomadaires francophone Tel Quel et arabophone Nichane, parti aux Etats Unis à la fin 2010, expose les moyens utilisés, aujourd’hui, par le pouvoir pour limiter la liberté de la presse au Maroc, dans une tribune sur le site de la Nieman Foundation for Journalism at Harvard. Pour la première fois, le journaliste explique clairement son départ : les pressions financières que subit la presse
Les journalistes du monde entier se mobilisent ce mardi 3 mars 2011, à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Les manifestations prévues en cette journée mettent l’accent sur les enjeux des nouveaux médias. Au Maroc, la journée intervient alors que l’affaire Rachid Niny pousse (encore) à s’interroger sur l’état de la liberté de la presse dans le Royaume.