Reporters Sans Frontières vient de publier le classement mondial de la liberté de la presse. Cette année, le Maroc a gagné six places par rapport à 2014, mais le royaume reste très loin des références en la matière. L’organisme salue toutefois les trois projets de loi portant sur la «presse et l’édition», le «statut du journaliste professionnel» et le «Conseil national de la
Middle-East Eye se penche sur la liberté de la presse au Maroc, au moment même où le code de la profession est dans le pipe-line du parlement, dans une quelconque sous-commission d’où il ne manquera pas de sortir sans même l’ombre d’un amendement, ou si peu. L'article original a été écrit en anglais par Dania Akkad, pour le «Middle-East Eye».
A quelques heures de l’arrivée de John Kerry au Maroc, pour une visite de travail, l’association Reporters Sans frontière rend publique une lettre qu’elle lui a adressée à propos de la liberté de la presse au Maroc. L’organisation y fait, notamment, part de ses «préoccupations» en la matière, spécialement en ce qui concerne le cas du journaliste Ali Anouzla, poursuivi dans le cadre de la loi
En matière de liberté de la presse, le Maroc a du mal à évoluer. Le Royaume a été une nouvelle fois classé à la 136èmeposition par l’ONG Reporters sans frontières. L’affaire Anouzla a encore été citée comme l’une des raisons qui expliquent la position stagnante du Maroc. Même si des pays comme la Mauritanie, l’Algérie, l’Afghanistan et la Tunisie font mieux que