Abdelilah Benkirane est au zénith. Dimanche, ses «frères» ont réitéré, et à une écrasante majorité, leur confiance en lui au poste de secrétaire général du PJD. Fort de ce soutien, il s’est entouré d’une garde très fidèle à sa personne. Une manière pour lui de préparer Abdellah Baha, son ami de toujours, à sa succession en 2016.
Y-a-t-il un pilote au CCME ? Les parlementaires se demandent pourquoi Driss El Yazami, le président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger, ne s'est pas présenté à une convocation émanant de la Commission des Finances de la Chambre des représentants au Parlement, fin juin.
Le 1er juillet 2011, la nouvelle Constitution était adoptée par référendum. Depuis un an, seules trois lois organiques ont été votées et contestées.
Les détracteurs du film «Tinghir-Jérusalem : les Echos du Mellah» de Kamal Hachkar ne lâchent pas l’affaire. Hier, lors d’une session parlementaire, un député PJD a accusé le documentaire de vouloir normaliser les relations avec Israël. Il a également demandé au ministre de la Communication de prendre des mesures pour que ce genre de documentaire ne soit plus diffusé à la
Le PJD est l’un des partis, sinon le seul, à être en pérpetuelle campagne électorale. Bien qu’ils soient au gouvernement, ses têtes d’affiche poursuivent leur agenda, animant des meetings, mobilisant la foule et menaçant leur «ennemis».
En avril dernier, la seconde édition du festival de danse orientale de Marrakech avait été interdite sous prétexte de la présence d’une danseuse israélienne. Hier samedi 30 juin, une escale de 2000 touristes homosexuels a subit le même sort. La décision émanerait en effet des autorités marocaines bien que le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad dément tout refus d’autorisation d’accoster.
C’est l’escalade qui se profile entre le département de l’Intérieur et les députés du PJD. Benkirane est dans une situation délicate, il est pris entre le marteau et l’enclume. Et il n’est pas le seul, Mustapha Ramid à la Justice l’est également.
Avec l’arrivée du PJD au gouvernement, la politique cède du terrain au populisme. La recette n’est plus une exclusivité des têtes d’affiche de la Lampe. Les autres l’usent à souhait pour combattre les islamistes qui se trouvent pris à leur propre piège.
Le feuilleton des fameuses primes illégales qu’aurait perçues Salaheddine Mezouar, lorsqu’il était ministre des Finances, n’est pas prêt de toucher à sa fin. Hier, jeudi 21 juin, le député PJD Abdelaziz Aftati a menacé de révéler au grand jour des dossiers encore plus sensibles, si certains «services» continuaient à travailler pour Mezouar. Interpellé, le ministère de