En avril dernier, la seconde édition du festival de danse orientale de Marrakech avait été interdite sous prétexte de la présence d’une danseuse israélienne. Hier samedi 30 juin, une escale de 2000 touristes homosexuels a subit le même sort. La décision émanerait en effet des autorités marocaines bien que le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad dément tout refus d’autorisation d’accoster.
C’est l’escalade qui se profile entre le département de l’Intérieur et les députés du PJD. Benkirane est dans une situation délicate, il est pris entre le marteau et l’enclume. Et il n’est pas le seul, Mustapha Ramid à la Justice l’est également.
Avec l’arrivée du PJD au gouvernement, la politique cède du terrain au populisme. La recette n’est plus une exclusivité des têtes d’affiche de la Lampe. Les autres l’usent à souhait pour combattre les islamistes qui se trouvent pris à leur propre piège.
Le feuilleton des fameuses primes illégales qu’aurait perçues Salaheddine Mezouar, lorsqu’il était ministre des Finances, n’est pas prêt de toucher à sa fin. Hier, jeudi 21 juin, le député PJD Abdelaziz Aftati a menacé de révéler au grand jour des dossiers encore plus sensibles, si certains «services» continuaient à travailler pour Mezouar. Interpellé, le ministère de
Pour son prochain congrès, qui se déroulera le 14 et 15 juillet à Rabat, le Parti Justice et Développement (PJD) vient de créer une clause taillée sur mesure pour les MRE : contrairement aux adhérents lambda, ces derniers pourront participer à la rencontre même s'ils ne sont pas membres du parti. Le parti honore donc ainsi l’un de ses nombreux engagements vis-à-vis des MRE.
Abroger l’article 490 du Code pénal. C’est le nouveau cheval de bataille de l’Association marocaine des droits de l’homme. L'article prévoit une peine de prison pour toute relation sexuelle en dehors du mariage. Cette proposition d’abrogation a crée la colère des islamistes qui considèrent que cela encouragerait encore plus la débauche au sein de la société marocaine.
Les Espagnols ont réservé, vendredi un accueil chaleureux à Abdelilah Benkirane. D’abord à Madrid avec une audience, en tête à tête, avec le roi Juan Carlos, des entretiens avec le chef du gouvernement Mariano Rajoy et une réunion avec le président de la Chambre basse du parlement, puis à Barcelone où il a donné une conférence sur le changement démocratique au Maroc.
Pendant plus de deux heures, Benkirane s’est plié, hier à la Chambre des représentants, aux jeux des questions de la majorité et de l’opposition. Un exercice inédit qui, dorénavant, sera mensuel