La dernière comparution de Benkirane au parlement a été réservée aux femmes. A l’exception des députées du PJD, les groupes ont quasiment tous pointé du doigt l’absence d’une politique claire du gouvernement sur ce dossier.
Ce jeudi matin, la Jamaa d’Al Adl Wal Ihsane a perdu son chef spirituel. Cheikh Abdessalam Yassine, fervent opposant de la monarchie marocaine, est décédé à l’âge de 84 ans. Retour sur le parcours de l’une des figures les plus intrigantes du militantisme islamiste au Maroc.
Y a-t-il eu moins de corruption au Maroc en 2012 ? Pas vraiment. Sur les 176 pays concernés par le dernier index de Transparency International, le Maroc occupe la 88e place avec une note de 37 sur une échelle allant de 0, fortement corrompu, à 100, très peu corrompu. En 2011, le royaume était à la 80e place, sur 183 pays observés, avec une note de 34 sur 100.
Après l’interdiction d’une projection du documentaire les Juifs de Tinghir de Kamal Hachkar dans la ville d’Agadir, un autre film crée la polémique actuellement au Maroc. Il s’agit de «Femme écrite» réalisé par Lahcen Zinoun, film qui est projeté actuellement dans les salles de cinéma marocaines depuis le 21 novembre dernier.
Le 25 novembre 2011, le Parti de la Justice et du Développement (PJD) se voyait remportait hauts les mains les élections législatives marocaines. Deux mois après et conformément à la nouvelle Constitution, un nouveau Chef du gouvernement, issu du parti vainqueur, est nommé par le roi Mohammed VI. Aujourd’hui, un an après, l’heure est plus que jamais à la critique.
Abdelilah Benkirane a sa propre vision de la crise européenne. Une vision bien particulière qu’il n’a pas hésité à défendre lors du Forum mondial de la démocratie, qui se tient actuellement au siège du Conseil de l’Europe, à Strasbourg.
Samedi, à Rabat, près de 800 magistrats se sont donnés rendez-vous devant le siège de la Cour de cassation pour réclamer la fin de la corruption dans le système judiciaire marocain, mais aussi «une indépendance réelle et effective du pouvoir judiciaire».
C’est une première au Maroc. Le ministre de la Justice et des Libertés vient de reconnaitre officiellement l’existence de «plusieurs cas d’abus» de la police à l’encontre des manifestants au Maroc. Pour Mustapha Ramid, le gouvernement devrait intervenir pour que les forces de l’ordre agissent désormais dans un cadre conforme à la loi.
Loin de ce qui s’est passé à Benghazi en Libye, la mosaïque des mouvements islamistes au Maroc tente de prendre une position hostile au film américain «Innocence of Muslim» et en même tremps à appeler ses partisans à la retenue. Seuls le PJD et sa matrice, le MUR, ont officiellement opté, jusqu'à présent, pour le silence.