Menu

Grand Angle

Maroc : Le PJD un an après, entre « révolution et continuité»

Le 25 novembre 2011, le Parti de la Justice et du Développement (PJD) se voyait remportait hauts les mains les élections législatives marocaines. Deux mois après et conformément à la nouvelle Constitution, un nouveau Chef du gouvernement, issu du parti vainqueur, est nommé par le roi Mohammed VI. Aujourd’hui, un an après, l’heure est plus que jamais à la critique.

Publié
Première entrevue officielle entre le roi et Abdelilah Benkirane
Temps de lecture: 3'

Un an après la victoire «historique» du Parti de la justice et du développement,  souvent qualifié d’islamiste modéré, aux élections législatives, le 25 novembre 2011, le gouvernement d’Abdelilah Benkirane doit faire face à une marée de critiques, notamment de la part de l’opposition qui l’accuse de jouer un rôle de surface. «Tout le monde a pensé que les choses s'étaient stabilisées, or elles ne le sont pas encore : nous sommes à la recherche d'un nouveau rythme que nous voulons démocratique», estime Ali Bouabid, membre du bureau national de l'Union socialiste des forces populaires (USF), rapporte ce samedi 24 novembre le quotidien français le Monde, dans un article qui retrace cette première année «de cohabitation» entre le gouvernement et le Palais.

«Un an de cohabitation» ?

Depuis l’adoption de la nouvelle Constitution, le 1e jullet 2011 par voie de référendum, une seule des vingt lois organiques devant accompagner la mise en œuvre du nouveau texte a été votée au Parlement. «Aucun grand débat de société n'a été ouvert, aucune réforme d'ampleur n'a été lancée, malgré une situation économique dégradée, un taux de chômage qui avoisine les 30 % chez les jeunes et une protection sociale qui fait défaut à un quart de la population», déplore le journal français qui estime que «2012 a été une année de rodage entre le Palais et le gouvernement».

«Les débats sur les lois organiques sont aussi importants que la Constitution», rappelle Ali Bouabid. «Or il faut tenir compte à la fois des habitudes de la monarchie, qu'il ne faut pas bousculer, des mouvements de l'opinion publique, un acteur nouveau au Maroc, et des attentes ou des frustrations que la marmite du "printemps arabe" a fait exploser», poursuit-il avant d’ajouter : «Sur plus d'un plan, le gouvernement préfère continuer à jouer un rôle d'intendance», estime Ali Bouabid. Une opinion partagée par bien d’autres, qu’ils soient dans le milieu politique, ou associatif.

Retour à la case départ ?

Parallèlement à l’arrivée au pouvoir du PJD, plusieurs membres de l’ancien gouvernement, à l’image de Taïeb Fassi Fihri , ancien ministre des Affaires étrangères ou Yassir Zenagui, ancien ministre du Tourisme, ont été élevés au rang de conseillers royaux.  Ces derniers ont d’ailleurs accompagné le souverain lors de sa récente tournée dans les pays du Golfe, début octobre dernier. «Normalement, ce sujet aurait dû être un champ de bataille, mais non, rien», déplore Khadija Ryadi, présidente de l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH).

«On revient presque à la case départ. La Constitution reste théorique. Elle est venue apaiser, calmer. Ce n'est pas suffisant, mais cela a réussi», a-t-elle estimé. Et d’ajouter : «Les interventions de la police deviennent violentes, la situation en Syrie et en Libye est utilisée pour faire peur. Et pour montrer aux gens qu'il n'y a pas de changement pacifique».

Les islamistes mécontents

Les Islamistes d’Al Adl Wal Ihsane, un parti non reconnu mais toléré par les autorités, sont également du même avis, ou presque. «Qu'est-ce que ce gouvernement a d'islamiste ? Franchement, je ne vois pas», martèle Abdellah Chibani, l'un des dirigeants du parti, contacté également par le Monde. «Ce n'est qu'un gouvernement de façade à qui on a délégué quelques affaires, le vrai gouvernement, ce sont les conseillers du roi», souligne le parti de Cheikh Yassine. «Aujourd'hui, la soupape de sécurité du régime, c'est un gouvernement islamiste, mais un jour, dans deux, trois ans, cela ne suffira peut-être plus», assure Chibani.

Les principaux intéressés, eux, n’entendent pas les choses de la même oreille. Pour Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, il est question de «coopération». «Il y a des attributions constitutionnelles claires, nous travaillons dans un cadre de coopération avec l'ensemble des institutions sous la conduite de Sa Majesté», affirme le ministre avant de souligner : «nous avons choisi une troisième voie, entre révolution et continuité».

vive le Maroc
Auteur : artist67
Date : le 29 novembre 2012 à 19h28

vive le maroc
Auteur : artist67 [Envoyer un MP]
Date : le 29 novembre 2012 à 19h20
J'aime 1
لسفينة المغربية التي بحرة كثيرا من طنجة إلى إيطاليا مراكش السريع وقدمة عدة رحلات وسط البحر الخطير الكولف دي ليو أعتبرها أنا شخصيا عبارة عن مركب فضائي وهي ربما سوف تبقى في مينائنا وملكا لنا حتى يزورها الزوار المغاربة أحباء الدين كلهم بحروا فوق ظهرها أرجوآ بأن تبقى كمركب فظائي لماذا لأنها قدمة عدة رحلات خطيرة في البحر الأبيظ المتوسط خصوصا طنجة إيطاليا علينا أن نحتفظ بها في أي ميناء مغربي لنزورها كمتحف والسلام عليكم ورحمة الله تعالى وبركاته شعارنا الله الوطن الملك إمضاء السيد حسن عنيبة بحار بمريسة داربوعزة
vive le maroc
Auteur : artist67
Date : le 29 novembre 2012 à 19h20
لسفينة المغربية التي بحرة كثيرا من طنجة إلى إيطاليا مراكش السريع وقدمة عدة رحلات وسط البحر الخطير الكولف دي ليو أعتبرها أنا شخصيا عبارة عن مركب فضائي وهي ربما سوف تبقى في مينائنا وملكا لنا حتى يزورها الزوار المغاربة أحباء الدين كلهم بحروا فوق ظهرها أرجوآ بأن تبقى كمركب فظائي لماذا لأنها قدمة عدة رحلات خطيرة في البحر الأبيظ المتوسط خصوصا طنجة إيطاليا علينا أن نحتفظ بها في أي ميناء مغربي لنزورها كمتحف والسلام عليكم ورحمة الله تعالى وبركاته شعارنا الله الوطن الملك إمضاء السيد حسن عنيبة بحار بمريسة داربوعزة
le gouvernement benkirane : une vraie impasse ..
Auteur : allaoui38
Date : le 25 novembre 2012 à 10h04
Parmi les grands problèmes qui gênent gravement le processus de démocratisation du Maroc, une certaine frange de marocains eux-mêmes , ils ont souvent bénéficiés de toute les largesses que le système leurs a offerts depuis des décennies ; toute proportions gardées , ils ont pu accumulés d’énormes richesses et accédés aux postes d’influences qui leurs permettent actuellement de contrôler la politique avec aisance…

Ceci explique les déclarations de MR benkirane quand il parle de crocodiles ou de fantômes,
Même s’il a choisie la stratégie d’évitement qui remet en cause son autorité en tant que chef de gouvernement, il a au moins le mérite de nous faire des révélation dont tout le monde soupçonnaient l'existence, la politique du spectacle à pris le relai pour nous faire croire que malgré tout , ce gouvernement sert au moins à quelque chose .

Faut il donc continuer à se voiler la face devant des évidences , ce qui se passe concrètement au Maroc est en décalage manifeste avec ce qu’on entend dans les discours , l’économie marocaine est " bunkérisée ", seuls certains , possédant les codes ont le droit d’y accéder , la majorité des marocains , mêmes les plus tenaces et les plus ambitieux d’entre eux sont dans une phase tumultueuse où aucune visibilité n’est vraiment perceptible ,ils ont le sentiment qu’ils ont été trop divertis , maintenant ce qu’ils veuillent c’est l’ouverture des portes …

comment expliquer tout ça à MRs et MDs les tazi , les berrada , les ben souda , les Bennani , les fassi fihri , et leurs petits complices qu'on a su calmer par l'octroi de "GRIMAS" , pistonner dans des postes ou favoriser par d'autres privilèges ...

faut il rappeler que le monopole de tout et partout n’est pas la bonne solution , il est non seulement inacceptable moralement , mais surtout contre productif économiquement , les règles du jeu doivent donc être les mêmes pour tout le monde , même si aucun départ dans ce pays (le Maroc) n’a véritablement respecté l’égalité des chances .
Dernière modification le 25/11/2012 10:23
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com