Nouvelle sortie médiatique du n°2 d’Al Adl Wal Ihssane (AWI). Cette fois, Fathallah Arsalane a choisi l’AFP pour se confier et, par la même occasion, tirer à boulets rouges sur le PJD qui a choisi de diriger un gouvernement «sans prérogatives». Il accuse même ses membres d’être de simples «employés de façade».
Benkirane brandit la menace de recourir à des élections anticipées. Sa majorité est au bord de l’implosion. Le PJD est la seule formation qui pourrait sortir gagnante d’une telle perspective. Les islamistes ont le vent en poupe alors que les autres partis sont au creux de la vague.
Des femmes en djellabas dans les rues de la capitale marocaine, Rabat. Il ne s’agit pas de la projection d’un documentaire sur le Maroc des années 50 ou 60 mais d’un appel aux femmes de manifester contre le Mouvement FEMEN vêtues de cet habit traditionnel. Une initiative qui s'inscrit dans le sillage des récentes protestations des Tunisiennes en «Sefsari» et des Algériennes en «Haik».
Le 2 janvier 2012, devant des deux Chambres du parlement, Benkirane s’engageait à «la mise en œuvre d’une politique publique intégrée et cohérente visant à réaliser la complémentarité d’action entre les différents intervenants dans la gestion des affaires des Marocains résidant à l’étranger». Quinze mois, plus tard, il devra répondre de l’état
Le 1er juin 2012, l’équipe Benkirane augmentait les prix des carburants. Un scénario qui pourrait se répéter en ce printemps 2013. Une perspective qui divise la majorité. Le PJD risque de faire cavalier seul. L’Istiqlal de Chabat est contre une telle mesure. Il propose, en échange, au gouvernement comment renflouer les caisses de l’Etat de 42 milliards dh.
Le Forum social mondial de Tunis a connu de belles empoignades entre les délégations du Maroc et du Polisario, soutenues par celle de l’Algérie. Le Front a réussi durant le FSM à enregistrer une percée en Tunisie par l’annonce de la création du comité de soutien tunisien au Front.
Nouveau coup dur pour le film «Tinghir-Jérusalem, les échos du Mellah», plus d’un mois après avoir été récompensé au Festival national du film de Tanger (cf notre article). Il vient d’être déprogrammé du Festival international du film documentaire de Zagora, prévu du 29 au 31 mars prochain. Alors censure ou tout simplement déprogrammation pour difficultés financières ?
Le ministre de l’Enseignement supérieur n’avait, jusqu’à présent, pas encore réagi à la mort de Mohamed Fizazi, le jeune étudiant décédé, fin janvier, à Fès, des suites d’une violente intervention policière au cours d'une manifestation. Lorsqu’un journaliste tente de lui arracher une première réaction au drame, Lahcen Daoudi sourit.