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Grand Angle

Maroc : Benkirane n’exclut pas le recours à des élections anticipées

Benkirane brandit la menace de recourir à des élections anticipées. Sa majorité est au bord de l’implosion. Le PJD est la seule formation qui pourrait sortir gagnante d’une telle perspective. Les islamistes ont le vent en poupe alors que les autres partis sont au creux de la vague.

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Temps de lecture: 2'

Des élections anticipées au Maroc ? Une option qui compte des adeptes au sein du PJD. Le quotidien Akhbar Al Yaoum, proche de la formation islamiste, annonce que Abdelilah Benkirane n’exclut pas d’inviter les Marocains à un nouveau rendez-vous avec les urnes. Visiblement, c’est la réponse du chef de gouvernement à la montée en flèche des appels à l’urgence d’un remaniement ministériel.

La dernière réunion de la majorité, fin mars, a connu le ralliement du Mouvement populaire présidé par le ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser, à Hamid Chabat. Le secrétaire général de l’Istiqlal ne cesse de réclamer une telle demande. Seul le PPS de Nabil Benadellah, le ministre de l’Habitat, se mure dans un silence absolu. Les anciens communistes tiennent à préserver leur alliance avec les islamistes, sachant que Benkirane s’est montré généreux avec eux en leur accordant quatre portefeuilles ministériels (Santé, Habitat, Culture et Emploi) alors qu’ils n’ont que 18 sièges à la Chambre des représentants.

La popularité du PJD n’a pas pris la moindre ride

En brandissant la menace d’élections anticipées, Abdelilah Benkirane est parfaitement conscient de la popularité dont jouit sa formation. Les dernières élections partielles, notamment à Tanger, Marrakech et Fès, ont montré que le PJD, même au gouvernement, n’a rien perdu de sa force de convaincre ses électeurs, connus pour leur discipline. Au point qu’ils ont répondu, massivement, à l’appel de leur direction de voter, lors du scrutin partiel du 28 février, en faveur du candidat PPS à la circonscription d’El Youssoufia.

Indéniablement, le PJD a une confortable longueur d’avance sur ses principaux rivaux qui ne pourront pas lui faire de l’ombre : le PAM n’est pas au mieux de sa forme. Le parti se cherche une identité et n’a pas encore tourné définitivement la page de Fouad Ali El Himma. L’USFP est plus que jamais divisé. Les contestataires de Driss Lachgar, qu’un câble de l’ambassade américaine révélé par Wikileaks qualifie d’ «opportuniste», s’apprêtent à officialiser la naissance d’un courant politique. Que reste alors dans le paysage politique ? L’Istiqlal de Hamid Chabat ne fait pas le poids face au PJD. Des douze sièges en jeu lors d’élections partielles, la Balance de l’ère de Chabat n’a pu glaner qu’un seul à Azilal.

Un autre indicateur de la popularité du PJD : les adhérents. A la Une de l'édition d'aujourd'hui du quotidien Akhbar Al Yaoum un article sur l’augmentation des affiliés à la Lampe, depuis qu’il est au gouvernement. Leur nombre avoisinerait les 23.000 contre 13.000 en 2011.

La facture d’élections anticipées serait salée

Le coût d’un tel rendez-vous avec les urnes serait le seul obstacle qui se dresserait encore face aux islamistes en vue de renforcer davantage leur présence sur l’échiquier politique. Les élections anticipées nécessiteraient entre 1 et 2 milliards de dh (répartis entres aides aux partis, campagnes médiatiques, impressions, salaires des juges et agents de l’Adminitsration qui supervisent le scrutin). En ces temps de vaches maigres, une telle dépense serait inutile et ne ferait qu’exacerber, davantage, les tensions politiques entre les partis.

Les PIONS de l’échiquier politique marocain et le PCM (Pauvre Citoyen Marocain)
Auteur : Winakh_Tinakh
Date : le 13 avril 2013 à 03h39
Selon un article de Yabiladi et je cite: "En 2010, huit formations politiques se sont partagées 49,2 millions d’aides de l’Etat" Voir link ci-dessous. Ce qui me derrange c'est que nous le peuple on paie la facture des conneries et fautes graves commises par nos elus et de nos Haut resposables.
@Charmeur et @Berhoc sont en phase: ne voit aucun problems avec les elections anticipees (le cout financier est une ??)
@Juste91 ne voit aucun resultat avec son "Système électorale tordu"

Un avis base sur PURE fiction: Je pense qu'il faut interdire toute consolidation/fusion entre le Mouvement populaire et l'istiklal.
- Aussi il faut limoger LABHIMA et dissoudre le PAM.
- Convoquer une session Extra-ordinaire de L'istiklal ayant pour objectif: Decider le sort de CHABA en tant
que SG.
- En lisant l'article je n'ai pas vu le RNI ou l'UC mentiones. Peut etre une fusion ou dissolution sera preferable. Au PCM d'en decider.
- Le PJD (POLICE JUDICIARE DEGUISEE) peut faire des prieres sur les rues du royaume, arme de web cameras.

SOLUTION: Elections anticipees ou pas: Partagées 49,2 millions de dhs parmis les PCM.
QUESTION: Les criteres de determination qui sera qualifie comme PCM? Reste a determiner?

YA RABI SALAMA
QUE DIEU PROTEGE LABLADE-TAMAZIGHTE

http://www.yabiladi.com/articles/details/15137/maroc-huit-partis-pointes-cour.htm
Un pas en arrière pour Dix pas en avant
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 12 avril 2013 à 13h19
La facture d’élections anticipées serait salée, mais comme dit berhoc, la facture de la divergence des points de vue au sein de ce gouvernement nous coûte et va nous coûter beaucoup plus chère. Des élections antcicipées vont mettre le train de notre économie sur les bons rails et notre train à vapeur deviendra inchaalah un TGV.
Coût et coût !
Auteur : berhoc
Date : le 12 avril 2013 à 11h11
Quel serait le coût de la divergence des points de vue au sein de ce gouvernement ?Je pense que c'est cela le coût réel qui peut être beaucoup plus important que le coût financier !
Dernière modification le 12/04/2013 11:13
Système électorale tordu
Auteur : Juste91
Date : le 11 avril 2013 à 20h17
Avec le même système électorale des anciennes élections où aucun parti ne peut obtenir la majorité , ça ne sert strictement à rien des législatives anticipées .

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