En Tunisie, une commission présidentielle recommande la dépénalisation de l'homosexualité et l'égalité hommes-femmes dans l'héritage. Le Maroc est à des années-lumières des développements que connaît notre voisin maghrébin.
Les associations constituant le mouvement féministe du Maroc appellent à une révision du Code de la famille, au vu des vides juridiques et des contradictions dont il est encore miné.
Directrice du Centre des études féminines en Islam à la Rabita Mohamedia des Oulémas, Asma Lamrabet a expliqué lundi avoir été «contrainte» de démissionner à cause de ses positions favorables à l’égalité dans l’héritage. Elle a même décidé d’annuler ses conférences et de rester en retrait.
Sommes-nous condamnés à reproduire les inégalités héritées ? Testament pour une société.
L’héritage au Maroc continue de faire débat. Cette fois-ci, une centaine de Marocains de différents courants se sont unis pour appeler à l’abrogation de la règle du Ta’sib.
Les auteurs de l’ouvrage collectif «L’héritage des femmes : réflexion pluridisciplinaire sur l’héritage au Maroc», discuté hier à la Faculté de sciences juridiques, économiques et sociales, ont tenté d’expliquer la faible mobilisation des femmes contre la loi accordant aux fils le double de ce qu’elle accorde aux filles.