Visiblement des éléments au pouvoir en Iran sont contre la normalisation des relations avec le Maroc. Forts de leurs multiples bras médiatiques, ils essaient de créer des tensions avec Rabat. Fin juillet c’était sur les relations entre le royaume et Israël et maintenant sur la question du Sahara.
Le Maroc tient, semble-t-il, à la reprise de ses relations avec l’Iran. Même si le Bahreïn, allié traditionnel du royaume, a rappelé samedi son ambassadeur à Téhéran «pour consultation» dans le sillage de la nouvelle crise entre les deux pays, le Maroc a préféré pour l’instant garder le silence. L’ambassadeur de Manama à Rabat tente de son côté de forcer la main des
Le ministre de la Communication marocain a qualifié d’ «inacceptable» un article de l’agence de presse iranienne Fars News Agency accusant le Maroc d’être un exécutant de la politique israélienne dans le monde musulman. Mustapha El Khalfi a promis que le gouvernement Benkirane examinera la question et prendra les mesures qui s’imposent.
Driss El Hani est considéré comme le chef spirituel des chiites marocains. Mais il préfère se présenter comme un géo-stratège. Suite à notre article sur la page Facebook regroupant des Marocains chiites saluant la perte d'un F-16 et de la disparition du pilote marocain, nous avons souhaité l'interrogé pour comprendre les enjeux de cette guerre au Yémen et la position de la minorité chiite au Maroc.
La disparition d'un avion F-16 des forces royales air au Yémen n'a pas suscité de réaction des représentants politiques marocains. Par contre des chiites marocains jubilent à l’annonce de la disparition de l’avion de combat. Sur Facebook, ils commentent largement l’incident et saluent l’ «exploit» des Houthis.
La menace Daesh et le danger iranien rapprochent davantage les Emirats du Maroc. Un nouveau cadre de coopération sécuritaire entre les deux Etats devrait voir le jour prochainement.