Après le Hezbollah, le Polisario et l'ambassade iranienne à Alger, c'est au tour des autorités algériennes de rejeter les accusations marocaines à l'encontre de l'organisation chiite libanaise. L'ambassadeur du royaume en Algérie a été reçu ce mercredi au siège du département de Messahel. Face à ce développement, la réaction de Rabat ne s'est pas faite attendre.
Même si le ministre des Affaires étrangères a nié tout lien entre la rupture avec l'Iran et le contexte international, il y a de fortes chances que la décision pourrait booster la cote du royaume auprès de ses partenaires étrangers, à commencer par les Etats-Unis où des faucons anti-Iran occupent les postes clés au sein de l'administration Trump.
Les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Qatar et l'Arabie saoudite sont les premiers à témoigner de leur solidarité avec le Maroc, suite à l'annonce de sa rupture de ses relations diplomatiques avec l'Iran. Le Koweït observe pour l'instant le silence.
Ce 1e mai 2018 marque une nouvelle rupture des relations diplomatiques entre le Maroc et l’Iran. Le royaume dénonce ainsi l’implication du Hezbollah dans le soutien au Front Polisario.
L’Arabie saoudite est à la recherche d’un appui des pays arabes à sa politique anti-Iran. En juin dernier, le Maroc avait mis en garde les dirigeants de Riyad, Abou Dhabi et Manama contre les menaces iraniennes qui pèsent sur la région.
C’est dans un contexte particulier où résonnent avec force les grondements des tambours de guerre que le roi Mohammed VI effectue une mini-tournée dans deux pays du Golfe : les Emirats arabes unis et le Qatar. Sauf changement dans le programme, l’Arabie saoudite ne figure pas sur l’agenda royal.
Dans la région de Taliouine-Taznakht, l’épice, dont la culture est l’apanage des femmes, profite surtout aux commerciaux. C’est sans compter que le salaire des agricultrices est tributaire de la volatilité du prix du safran sur le marché mondial.