Après cinq semaines de détention, le président de l’association chiite «Ressalis progressistes» verra son procès débuter ce mardi 5 juillet. Il encourt jusqu’à 5 ans de prison. De son côté, l’Iran, auto-proclamée protectrice des minorités chiites dans les pays sunnites, a choisi d'observer le silence jusqu’à présent.
Rabat prend doucement mais sûrement ses distances de Téhéran. Le Maroc vient d’appuyer le Bahreïn contre les menaces iraniennes d'une «révolution islamique» à Manama.
Les chiites marocaines, réunis au sein de Ressalis progressistes, annoncent l’interpellation du président de leur association. Selon eux, Abdou Chougrani serait interrogé à Fès par un service de la sûreté.
Le Maroc apporte son soutien à l’Arabie Saoudite dans son bras de fer avec l’Iran au sujet de l’organisation du Hajj. Ce soutien exprimé aujourd’hui intervient juste quelques heures après la condamnation du conseil des ministres saoudien de la décision des autorités iraniennes de priver ses citoyens de pèlerinage cette année.
La décision du Maroc de renoncer à l’organisation du sommet annuel de la Ligue arabe suscite beaucoup d’interrogations. L’Arabie Saoudite pourrait être à l’origine du retrait de Rabat. Explications.
Les officiels marocains traitent avec égard le nouvel ambassadeur d’Arabie Saoudite. Abdelaziz El Khouja a été reçu hier par le chef du gouvernement. Rabat multiplie ainsi les gestes à l’attention de Ryad pour dissiper toute mauvaise interprétation de sa position modérée suite à l’incendie de l’ambassade saoudienne à Téhéran et de son consulat à Mechhed par une foule en
Dix jours après l’éclatement de la crise irano-saoudienne, le Maroc n’a pas modifié sa position. Tout en condamnant les attaques de l’ambassade saoudienne à Téhéran et son consulat à Machhad, le royaume invite les deux pays à «ne pas tomber dans le piège de l’escalade».