Dimanche, des manifestations se sont déroulées dans tout le Maroc. Lancée par plusieurs groupes sur Facebook, la mobilisation a réuni près de 6000 personnes à Casablanca, 10 000 à Rabat. Face à une présence policière très discrète, jeunes facebookers, calmes femmes voilées, anciens combattants de la liberté, militants associatifs ont scandé d'une seule voix leurs slogans pour appeler un
Le Parti de la Justice et du développement (PJD) pourrait être la première victime des manifestations de ce 20 février au Maroc. Trois cadres de ce parti dit «islamiste» ont démissionné de son Secrétariat général. Il s’agit de Mustapha Ramid, Lahbib Choubani, et de Hamieddine. Des oppositions de vues sur la marche organisée ce dimanche seraient la cause de leur retrait.
L’information a été confirmée ce samedi, Miloud Chaâbi, l’un des plus importants hommes d’affaire au Maroc, vient d’annoncer sa participation à la manifestation de demain à Rabat, avec son fils Faouzi Chaâbi. Le député à la chambre des représentants et président du Conseil de l'arrondissement de Souissi à Rabat a accepté de répondre, avec beaucoup de franchise comme
Alors qu'elle n'avait jamais relayé les manifestations, la MAP a publié un communiqué selon lequel trois des organisateurs auraient annulé l'appel à manifester le 20 février. Une information partiellement fausse puisqu'un des organisateurs mentionnés a démenti. D'autre part, les acteurs associatifs et d'autres organisateurs ont maintenu leur appel. Certains affirment que leurs comptes Facebook ont été piraté. Le risque
Ahmed Réda Benchemsi, ancien directeur du magazine TelQuel, vient de briser une longue période de silence pour déclarer –avec beaucoup d’émotions- son soutien et sa fierté avec le mouvement du 20 février. Une position qui tranche avec l’édito de Karim Boukhari, nouveau directeur de TelQuel. L’ex magazine de Benchemsi s’est illustré dans le conformisme ces dernières semaines, alors que même Maroc
La question de savoir si les révoltes et révolutions qui touchent le monde arabe actuellement s’arrêteront aux portes du Maroc ou non anime la presse marocaine et internationale. Pour le politologue marocain Mohamed Tozy, spécialiste des mouvements religieux et du système politique au Maroc, il est trop tôt pour trancher. Sur beaucoup de critères, le Maroc a de meilleures dispositions que ses voisins pour gérer des crises sociales.
Comment l’Afrique noire observe-t-elle les révoltes tunisienne et égyptienne ? Les Subsahariens sont-ils prêts à faire de même ? Plusieurs ingrédients semblent déjà réunis pour que là-bas aussi, tout implose. Mais les soupapes de sécurité ne manquent pas.
Une partie de la société civile marocaine se montre réticente quant aux appels lancés par le mouvement des jeunes du 20 février à manifester dans les différentes villes du Royaume. Des associations comme «Touche pas à mon pays» ou encore «Marocains pluriels» craignent une déstabilisation du pays, manifester serait irresponsable. Des réformes peuvent être déclenchées par voie
Après le très polémique débat sur l’identité nationale, Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, en France, a annoncé, en début de semaine, un débat national sur «l’exercice des cultes religieux dans la République laïque avec un point particulier sur l’exercice du culte musulman», pour le 5 avril prochain.
Les manifestations prévues ce 20 février divisent la classe politique marocaine. Si les partis d’extrême gauche y sont favorables, les grandes formations majoritaires au Parlement font savoir le contraire. Non sans des dissensions internes, surtout au niveau des structures de leurs jeunes militants.