Le Maroc a connu de nombreuses révoltes dans son histoire avec son lot de révolutionnaires. Pour parler de celle de mars 1973, nous avons interrogé l’un des seuls protagonistes encore en vie, Brahim Ouchelh, né en 1945 à Salé. Ancien militant de l’UNEM, de l’UNFP, puis de l’USFP, il a côtoyé le Fquih Basri, opposant du défunt roi Hassan II.
De plus en plus contesté par son peuple, Mouammar Al Kadhafi aurait décidé de se tourner vers le Polisario, un allié de longue date. Le Guide aurait pioché des mercenaires dans les rangs des séparatistes pour contrer les soulèvements populaires qui font actuellement route vers Tripoli.
Abbas El Fassi serait-il en train de vivre ses dernières heures en tant que chef du gouvernement marocain ? En tout cas, la rumeur sur l’imminence de son éviction de la Primature ne cesse d’enfler. Des sources ministérielles nous confirment que même l'administration est dans l'expectative. Plusieurs noms de possibles successeurs circulent, et parmi eux, Mostafa Terrab, PDG de l'OCP.
L'USFP tente de se distinguer parmi les partis au gouvernement. Selon Ahmed Zaidi, l'USFP est restée neutre par rapport aux manifestations du 20 février. Un communiqué du parti appelle à des réformes constitutionnelles. L'USFP met ainsi en avant un revendication qu'il porte depuis longtemps et partage avec les jeunes du 20 février.
La grogne populaire du 20 février a remué l’élite économique marocaine. Obligeant la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) à tenir une réunion d’urgence. Résultat des échanges parfois houleux entre patrons : un pacte national pour l’emploi devrait voir le jour dans deux mois.
Le mouvement du 20 février est visiblement toujours aussi mobilisé. C’est ce qui est ressorti des deux conférences de presse qui se sont tenues aujourd’hui à Casablanca et à Rabat. Y ont été annoncé de nouvelles manifestations, et la participation au Conseil de la ville de Casablanca le 25 février.
Le Maroc était jusque-là épargné par la vague des contestations en cours dans le monde arabe. Une exception à laquelle les manifestations du 20 février sont venues mettre fin. Mais aux différentes marches, ont succédé des scènes de casses et de pillages dans pas moins de sept villes. D'autres manifestations sont pourtant prévues, d’où l’intérêt de s’interroger sur comment les