Les autorités marocaines ont reconduit des migrants subsahariens vers la frontière avec l’Algérie, dans le no man’s land qui sépare les deux pays. La situation est préoccupante. Détails.
Alors qu'on a vite fait le lien entre les menaces du Maroc dans l’affaire de l’accord de libre-échange et les récentes tentatives de passages des migrants à Ceuta, les associations de défense des droits des migrants soulignent au contraire que la police marocaine a renforcé ces opérations dans le nord depuis le lancement de la nouvelle opération de régularisation, début janvier.
Le souverain vient d’annoncer aujourd’hui, par le biais de la Commission nationale chargée de la régularisation et l'intégration des migrants au Maroc, qu’une nouvelle campagne de régularisation des immigrés en situation irrégulière allait être lancée «dans l’immédiat». La décision prend tout le monde de court.
Les ONG des droits des migrants ont dénoncé dans une déclaration commune l'impunité face aux violences contre les migrants. Elles dénoncent aussi une discrimination envers les subsahariens lors de la demande d'asile aux frontières de Ceuta et Melilla. Devant le blocage de cette dernière en raison de l'arrivée des réfugiés syriens, les subsahariens envisagent de se rendre en Libye dans l'espoir de rejoindre l'Europe, ce qui
Certains cafés à Tanger sont-ils interdits aux Subsahariens ? C’est en tout cas l’expérience de deux ingénieurs gabonais et sénégalais cette semaine dans un café de la capitale du Détroit. Le Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants (Gadem) dénonce «une violation flagrante de la loi». Détails.
Le Maroc doit concrétiser les efforts entrepris en matière de politique migratoire depuis septembre 2013 et ne pas faire marche arrière, ont déclaré la FIDH et le GADEM lors de la présentation, ce lundi à Rabat, du bilan de la première année de la nouvelle politique migratoire. Un bilan qui revient sur les critères jugés trop stricts d’obtention du titre de séjour, les «rafles» ainsi que