Plus de la moitié des diabétiques, au Maroc, observeraient le jeûne du Ramadan en dépit des risques pour leur santé. Des chercheurs ont étudié en détail leur motivation.
Les relations sexuelles hors mariage augmentent au Maroc et sont favorisées par la place grandissante de l’école et des études. Elles restent cependant régies paradoxalement, en interne, par la perspective du mariage.
Mohamed Oubenal et Abdellatif Zeroual, chercheurs, détaillent dans leurs travaux, la façon dont la monarchie marocaine a adapté ses moyens de contrôle des élites économiques aux modes de gouvernance modernes des entreprises.
Plus de 18 000 Marocains sont partis étudier en ex-URSS depuis les années 60. Entre influence idéologique et choix pragmatique, ils n’ont jamais bénéficié de la reconnaissance accordée à ceux partis poursuivre leurs études en France.
Les devoirs des enfants envers leurs parents âgés restent intacts dans la mentalité des Marocains bien qu’ils adoptent un mode de vie de plus en plus contradictoire, révèlent les sociologues Jean-Noël Ferrié et Saadia Radi. Selon eux, le Maroc est dans le déni de cette évolution et risque de découvrir trop tard le besoin urgent d’une prise en charge publique.
Mohammed VI a réformé les institutions religieuses du Royaume pour contrer l’influence wahhabite et rétablir son pouvoir sur le champs religieux. Une politique devenue un outil de son soft power en Afrique.
Non, la pauvreté n’est pas la cause des révoltes sporadiques et populaires que le Maroc a connu ces dernières années, selon David Goeury. Le chercheur, en utilisant cartes et statistiques, a trouvé d’autres liens entre Jerada et Al Hoceima.
Anouk Cohen, chercheuse en ethnographie au Centre Jacques Berque à Rabat, révèle dans «Voir et entendre le Livre. Une édition marocaine du Coran», que le Roi, pour contrer l’influence du wahhabisme au Maroc et affermir la légitimité de son pouvoir par le religieux – la Commanderie des croyants – a mis en œuvre toute une politique de «marocanisation» et de «malékisation» du Coran, en
Dans son étude sur la genèse de l’Institut Al Mowafaqa, Sophie Bava révèle que son objectif, en plus de répondre aux besoins d’une communauté chrétienne en pleine croissance, est d’encadrer les églises de maison. Une forme de «soft control» qui rejoint l'intérêt d'un Etat marocain méfiant face au risque de prosélytisme et de contestation politique.
La polémique récente sur la fuite des cerveaux liée au débauchage massif d’ingénieurs par des entreprises étrangères, interroge la formation des ingénieurs au Maroc.