La commission de la pêche du Parlement européen était divisée ce jeudi au sujet du nouvel accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne, dont la ratification devrait intervenir fin novembre. Alors que les groupes majoritaires voient en cet accord une rentabilité économique pour l’UE, d’autres formations, notamment les Verts et la Gauche Unitaire, demandent qu’il soit à nouveau rejeté.
La ville de Meknès abrite, depuis jeudi 26 septembre, l’Expo Halal International, un évènement qui connait la participation des professionnels du secteur venant de plusieurs pays du monde. A cette occasion, le Maroc a fait plusieurs projets dans le domaine, avec notamment la création d’un label. Le but étant de grignoter au maximum des parts de marché. Mais le royaume dispose-t-il vraiment des moyens de ses ambitions ?
Après les éloges européens sur la nouvelle politique migratoire du Maroc, voilà qu’arrivent les critiques. Et bien entendu, c’est sur le sujet des droits de l’homme au Sahara qu’elles se concentrent. Au parlement européen, les amis du Polisario ont réussi à transformer un rapport, en principe consacré au Sahel, en un réquisitoire contre le Maroc.
La relation "je t'aime, moi non plus" entre les autorités et la presse au Maroc est toujours d'actualité. Composer avec les journalistes, indispensable dans toute société démocratique, se heurte aux vieux réflexes. L'arrestation du fondateur de Lakome.com vient, à nouveau, crisper cette relation fragile.
La mobilisation du lobby du Polisario au sein du parlement européen ne faiblit pas. A l’approche de l’examen, en octobre prochain, du nouveau protocole de pêche par une commission au parlement européen, dix eurodéputés viennent d’interpeller le chef de la diplomatie de l’UE sur les visites de délégations étrangères au Sahara occidental.
Une fois n’est pas coutume, c’est le gouvernement Rajoy qui est le principal lobby pour le Maroc au parlement européen. L’exécutif espagnol tient à ce que les eurodéputés valident "rapidement" le protocole de pêche. C’est une «affaire d’Etat» indique le ministre de l’Agriculture, Miguel Arias Cañete.