Ce jeudi, le conseil de gouvernement a approuvé l’adhésion du Maroc au Pacte des droits de l’enfant en Islam. En attendant son examen au Parlement, les acteurs de la société civile alertent que ce texte représente une régression par rapport aux engagements internationaux du pays, en tant que pays signataire de la convention de l’ONU des droits des enfants depuis 1993.
Conformément à l’article 174 du Code de la famille au Maroc, un homme divorcé peut saisir la justice contre son ex-épouse pour lui faire perdre la garde des enfants, si cette femme décide de se remarier.
A quelques mois du trentième anniversaire de la Convention des droits des enfants (CIDE), le temps est aux bilans au niveau de chaque pays signataire. Dans ce cadre, le tissu associatif marocain interpelle le gouvernement sur le respect des échéances quant à ses engagements internationaux en la matière, soulignant le retard de la mise en œuvre des plans d’action.
L’indice des droits de l’enfant de 2019 a classé le Maroc au dixième rang dans la région arabe et au soixante-quinzième rang mondial. L’indice est basé sur des données relatives à cinq droits : le droit à la vie, à la santé, à l’éducation, à la protection et à un environnement adapté.