Du Maroc au Pakistan, les voix officielles se multiplient pour fustiger la republication des caricatures du prophète appuyée par le président français.
Pour le sociologue Fabrice Dhume, membre du collectif CRIsIS et co-auteurs de l'ouvrage «Du racisme d'Etat en France ?» (Editions Les bords de l’eau, 2020), les élèves musulmans et leurs familles sont «pris entre deux feux», tandis qu’une «partie d’entre eux subit très clairement une stigmatisation et les diverses sortes de micro-agression ou de violences».
Quelques jours après son lancement, la campagne de boycott des produits français fait face à une contre-campagne en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et en Egypte.
Après une semaine tumultueuse à la suite de l’attentat terroriste de Conflans-Sainte-Honorine, le Collectif contre l’islamophobie en France a annoncé un «(nouveau) départ pour préserver sa liberté d’action». Sans pour autant déclarer la suspension de ses activités dans le pays, l’association a confié à Yabiladi envisager plusieurs possibilités.