Alors qu’il alertait, il y a quelques jours, sur le climat qui règne en France, avec la crise sanitaire et économique ainsi que la montée de l’islamophobie, le syndicaliste franco-marocain Anasse Kazib vient de faire l’objet, encore une fois, de menaces de morts sur les réseaux sociaux.
«Depuis une semaine nous sommes nombreux parmi les figures publiques au teint suédois à recevoir une avalanche de menaces de mort», a-t-il écrit.
«Nous les enfants d’immigrés sommes la cible aujourd’hui de ceux qui jadis ont appelé nos grands-pères à la guerre et nos pères à paver les rues», poursuit-il en accompagnant son statut d’une affiche d’un internaute appelant à «l’extradition et la peine de mort» contre les «terroristes de la pensée islamo-gauchiste» et les «dégénérés qui ont la haine de la France».
Depuis une semaine nous sommes nombreux parmis les figures publiques au teint suédois à recevoir une avalanche de menaces de mort.
Nous les enfants d’immigrés sommes la cible aujourd’hui de ceux qui jadis ont appelé nos grands-pères à la guerre et nos pères à paver les rues. pic.twitter.com/NqKyJD4IQR— Anasse Kazib (@AnasseKazib) October 26, 2020
Ce n’est pas la première fois que cet ancien chroniqueur de l’émission des «Grandes Gueules» de RMC fait face à des menaces de mort.
Fin août, Thierry Veyrier, délégué départemental adjoint dans le 94, a proféré des menaces de morts le militant syndical à Sud Rail en lui proposant un «grand rapatriement» et en accompagnant sa publication d’une photo montrant plusieurs personnes pendues.
Voila donc le délégué du @RNational_off @ThierryVeyrier qui veut me voir pendu. Vous montrez donc l’image de ce que vous preparez ... le fachisme !
— Anasse Kazib (@AnasseKazib) August 31, 2020
L’extrême-droite nous dessine sous forme d’esclave, publie nos photos de vacances et maintenant nous menace de mort publiquement? pic.twitter.com/I9dt2M6YcI