Mohamed Razane est un passionné. Son amour pour l’écriture a fini par payer puisque son premier roman « Dit violent » vient de paraître aux éditions Gallimard. Et c’est un thème qui lui tient à cœur qui est au centre de son roman : la violence dans les banlieues. Loin de se limiter aux clichés et aux histoires tape à l’œil, Mohamed met en relief, témoigne, dénonce la violence sociale qui touche la jeunesse des banlieues. Son expérience acquise sur le terrain du social dans
Lorsque le bon sens ne suffit pas, alors dire sa réprobation devient une nécessité et un acte citoyen. A l’approche de chaque échéance électorale en France la question de l’immigration s’invite et s’installe avec le lot habituel de mauvaise foi et autres instrumentalisations. Elle devient le lieu commun pour déverser ce qu’il y a de vil ou d’abject : le rejet, l’égoïsme et la xénophobie.
C’est Alfred SAUVY qui disait qu’il n’est jamais facile d’écrire à contre courant. Pour avoir été attentif depuis plus d’une vingtaine d’années à la question de la vieillesse des immigrés en France, je n’ai rien perdu du souvenir des moments pionniers et des difficultés que semblait poser cet autre visage de l’immigration, par son incongruité presque, jugée à l’aune
La fièvre des caricatures gagne la France. Depuis le déclanchement des événements liés aux publications danoises, on redoutait la propagation du phénomène et la contagion d’une France qui n’attend que ça. Il a fallu « l’audace » d’un journal presque en fin de vie pour que « les défenseurs de la liberté » se déchaînent contre ce monde musulman qui ne veut toujours pas comprendre « les principes de la démocratie occidentale » !
Le recours devant la Cour suprême de Rabat en 2002, assignant en justice le Premier Ministre de l’époque, Abderrahmane Youssoufi pour l’exclusion des marocains résidant à l’étranger (MRE) des élections, a ouvert une vaste offensive pour l’obtention du droit de vote. Cette offensive a été menée par le milieu associatif marocain à l’étranger pour l’essentiel. Les partis politiques ont encore une fois démontré leur incapacité à relayer les préoccupations citoyennes. La
Les récentes émeutes qu’a connu une partie des banlieues françaises ont provoqué la « condamnation » chez une large partie de l’opinion publique française. Vue comme un caprice de voyous refusant de « s’intégrer » à l’universalisme français, cette révolte que certains chantres du républicanisme chauvin ont qualifié d’ « intifada des banlieues » (1), n’a pas provoqué le débat escompté.
Les protestations violentes émises par les banlieues françaises, au regard de l’histoire de l’Hexagone, ne sont pas des manifestations exceptionnelles. En France, elles s’inscrivent dans une longue tradition. Le quotidien britannique, The Independent, l’a pertinemment rappelé, en ces termes : « A partir de l'assaut de la Bastille, l'image de Paris est désormais inséparable de celle de la Révolution française. Sanctifiée dans les paroles de la « Marseillaise », cette
Un poème sur un rêve américain et les réalités marocaines