Le secrétaire général de l'Istiqlal a enjoint les élus de son parti à soutenir les candidats du PJD aux élections des présidents de région qui se déroulent aujourd’hui. Une décision qui n’a pas été suivie par les Istiqlaliens à Casablanca-Settat et Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Les jours de Chabat à la tête du parti semblent désormais comptés.
Hamid Chabat ne démissionnera pas de la tête de l'Istiqlal. Après sa défaite à la mairie de Fès, il tente une parade en se présentant à la présidence du conseil de la région Fès-Meknès. Sur le papier il est donné perdant mais il ne désespère pas d'un potentiel ralliement du RNI à sa candidature. Chabat joue sa dernière carte.
Contrairement aux politiques de la majorité gouvernementale qui ont dénoncé le procès des deux filles d’Inezgane, Hamid Chabat a choisi de prendre ses distances avec la polémique. Sur Al Oula, le patron de l’Istiqlal a même qualifié les incidents d’Inezgane et de Fès de cas «marginaux».
Après plus de trois ans au gouvernement, le ministre de l’Energie et des Mines, Abdelkader Amara, s’est permis de s’offrir un lit et une douche dans son bureau. Hamid Chabat n’a bien entendu pas raté l’occasion pour s’en servir dans la guerre qu’il mène contre les ministres du PJD. Le petit caprice d’Amara est déjà au cœur des commentaires des Marocains sur les réseaux sociaux.
Le décès de Abdellah Baha est au cœur d’une nouvelle dispute entre l’Istiqlal et le PJD. Un membre du parti de la Lampe n’a pas hésité à accuser Hamid Chabat, le secrétaire général de la Balance, d’être responsable de la mort de l’ancien ministre d’Etat.
Abdelilah Benkirane est en campagne électorale avant l’heure. Il vient de mettre au défi Hamid Chabat de déclarer l’origine de sa fortune. Le même défi a été lancé à Ilyas El Omari, du PAM, concernant les 120 millions de dh pour son nouveau projet d'entreprise médiatique.
Ecarté de l’entente des trois syndicats (UMT, CDT et FDT), Chabat a voulu répliquer en organisant avec son seul syndicat (UGTM) une grande manifestation contre le gouvernement. Finalement, l’Intérieur a eu le dernier mot en interdisant purement et simplement la marche. Une décision non-justifiée, laissant un vaste couloir aux multiples interprétations. Détails.