La guerre invisible menée contre le Parti de l’Istiqlal prend une nouvelle tournure. Ce mercredi, le parti de la Balance a d’abord publié une tribune où il accuse l’«Etat profond» d’être derrière des «assassinats» d’Oued Cherrat où Abdellah Baha et Ahmed Zaidi avaient perdu la vie. Un article aussitôt supprimé du site du PI.
Les propos de Taïeb Fassi-Fihri au sujet des déclarations de Hamid Chabat n'ont pas été du goût de ce dernier. Lors d’une interview accordée à France 24, l’actuel secrétaire général du Parti de l’Istiqlal a répliqué au conseiller du roi, aux «frères mauritaniens» et à ceux qui exercent d’éventuelles pressions sur sa formation politique.
Hamid Chabat traîne toujours comme un boulet au pied ses déclarations sur «la marocanité de la Mauritanie». Son mea-culpa ne suffit plus. Hier soir, Fassi-Fihri est monté au créneau pour rappeler, sur une chaîne publique, les préjudices causés à la diplomatie marocaine par la sortie du secrétaire général de l’Istiqlal.
Le torchon brûle au Parti de l’Istiqlal, quelques jours après les déclarations orageuses de Hamid Chabat sur la «marocanité de la Mauritanie». Jeudi soir, les sages du parti historique d’Allal El Fassi, épaulés par des membres du comité exécutif, ont déclaré vouloir faire une «autocritique publique et franche» de la crise que traverse le parti.