On avait l’habitude des relations tendues entre Abdelilah Benkirane et Aziz Akhannouch. Alors même que le PJD et le RNI constituent les deux piliers du nouveau gouvernement, Saad-Eddine El Othmani et son ministre de l’Agriculture ont démarré une passe d’armes entre Bouznika et Francfort.
Une des particularités du gouvernement El Othmani est qu’il n’a pas de réelle opposition parlementaire. Le RNI, pourtant membre de l’exécutif, joue ce rôle. Après une période de flottement, l’Istiqlal de Nizar Baraka vient de lancer la campagne pour récupérer ce qu’il considère comme son «dû».
Sans doute la popularité de Benkirane a été secouée par les 90 000 dirhams de retraite mensuels dont il bénéficie sans avoir à cotiser le moindre centime. L’ancien secrétaire général du PJD pourra-t-il rebondir et effectuer son grand retour sur la scène politique ? Tout est possible, en témoigne le cas d’Aziz Akhannouch.