Face à la discrétion de Benkirane, un de ses fidèles se charge de tacler le RNI et l’USFP

Alors que l'actualité politique est chargée, Abdelilah Benkirane se fait discrêt médiatiquement. La dernière sortie marquante de celui qui s'était épris des live sur Facebook, remonte au début du mois d'avril avec son appel aux députés du PJD pour voter contre le projet de loi-cadre sur l’enseignement.

Un vide que certains de ses fidèles tentent de remplir par une série de flèches en direction des cibles préférées de l’ancien chef du gouvernement, à savoir le RNI et l’USFP. 

Dans une chronique publiée au quotidien Al Quds Al Arabi et reprise dans son intégralité par le site qatari arabi21, Bilal Talidi, membre du conseil national de la Lampe, s’en est pris aux amis d’Aziz Akhannouch, les accusant d’ «agir selon la logique d’un allié peu respectueux du devoir de solidarité gouvernemental». Pour ce fidèle de Benkirane, la Colombe «produit un discours d’opposant au gouvernement et prêchant les bienfaits de sa présidence du gouvernement en 2021».

La Rose est également logée à la même enseigne : «L’USFP est le représentant des partis opposés à la transition démocratique, appelant à la modification de l’article 47 de la constitution et l’adoption d’une formule devant institutionnaliser le 'blocage gouvernemental', créé après la désignation d’Abdelilah Benkirane pour former un cabinet après les législatives» du 7 octobre 2016.

La semaine dernière, devant les parlementaires du PJD, Saâd-Eddine El Othmani a une nouvelle fois réaffirmé que sa majorité est «cohérente et solidaire».