La tension monte entre Rabat et Madrid au sujet de la gestion des frontières de Melilla. Le ministère marocain de Affaires étrangères accuse une nouvelle fois les forces de l'ordre espagnoles de racisme envers les Marocains, et tente ainsi de faire pression sur la Guardia Civil. Déchiffrage.
La section du Parti populaire (PP) espagnol à Melilla demande à Madrid de protester officiellement auprès du Maroc. En sport, beaucoup de supporteurs des Lions de l’Atlas seraient insatisfaits de la liste des 24 joueurs devant affronter la Guinée équatoriale en amical. Et le site de réseautage social Facebook consacre un mois au Maroc, à travers son jeu YoVille Zinga.
Après la réaction rapide et sans équivoque de la part du ministère marocain des Affaires étrangères à l'agression d'un étudiant marocain en possession 1,5 kg de sardines au poste frontière de Melilla, le côté espagnol donne une toute autre version des faits. Au passage, les poissons ont disparu de l'histoire. Explications.
Les gardes frontières espagnols se sont une nouvelle fois identifiées par leur comportement peu exemplaire. Lundi, un Marocain a été victime de «violence physique» au poste frontalier de Melilla. Dans la même journée, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Taieb Fassi Fihri, a reçu à Rabat, l’ambassadeur d'Espagne au Maroc, Luis Planas Puchades, et lui a exprimé
Des activistes marocains se sont distingués cette semaine par des actes dignes des coupeurs de route. Loin de les accuser, leurs agissements pourraient être assimilés à «la réponse du berger à la bergère». De quoi s’agit-il exactement ? Des Marocains agissant de leur propre initiative auraient forcé les automobilistes franchissant la frontière de Béni Nsar dans le sens de Melilla vers le Maroc,
Chaque année, des Marocains – résidant en Espagne ou en transit – en route pour la mère patrie, sont victimes de bavures de la part des policiers et gardes frontières espagnols. Cinq citoyens marocains résidant en Belgique ont été violentés physiquement par des policiers espagnols malintentionnés, la semaine dernière, au poste de Béni Nsar (Nador), durant leur passage en voiture du préside de
Dans son numéro 18 de ce mois de juillet, la publication espagnole sur la sécurité et la défense, «Atenea» consacre une vingtaine de pages à l’analyse des revendications marocaines autour de Sebta et Melilla. En couverture du magazine sous le titre «Maroc, un voisin difficile», le mensuel s’insurge contre «une lente marche verte» des Marocains vers les enclaves de Sebta et Melilla. Il s’interroge
Un procureur de Melilla a demandé au total 19 ans et demi de prison contre trois Marocains, accusés de favoriser l'immigration clandestine pour avoir piloté une « patera » avec quatre clandestins subsahariens, des côtes marocaines à celle de Melilla, rapporte aujourd'hui Melilla Hoy.
Le gouvernement de la ville autonome de Melilla s'est exprimé aujourd'hui vendredi, en faveur de l'entrée de tous citoyens marocains dans la ville sans possession d'un visa, et appelle à l'ouverture des négociations entre les gouvernements d'Espagne et du Maroc, rapporte « www.infomelilla.com ».
Le Parti Populaire (PP) et le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) se sont unis, à l'Assemblée de Ceuta, pour demander au gouvernement central de donner aux Marocains désirant se rendre dans la ville autonome, un visa «d'expédition immédiate» qui leur permet d'y faire du tourisme ou du shopping sans avoir besoin d'un visa Schengen, rapporte «El Pais».