Sur les traces du chef des armées de l’Espagne, de hauts militaires réfutent l'hypothèse d'une offensive armée du Maroc pour pour récupérer les enclaves de Ceuta et Melilla. Une thèse agitée par de nombreux acteurs politiques et médiatiques.
Même si l’Etat marocain a mis en sourdine ses revendications territoriales sur Gibraltar, le Maroc est au cœur de toute solution politique du conflit hispano-britannique sur le Rocher. C’est ce que confirme, d'ailleurs, une lettre datant de juin 1940.
Après la colère officielle du gouvernement espagnol contre les réaffirmations du royaume sur la «marocanité de Ceuta et Melilla», Rabat a tenté de faire baisser la tension, quatre jours après la débâcle des socialistes de Pedro Sanchez aux élections du 28 mai.