Ilyas El Omari quitte le PAM sans avoir honoré ses engagements. Il a échoué à évincer le PJD de la première place du podium aux législatives du 7 octobre 2016. Il a également failli à assumer sa mission de médiateur entre l’Etat et le Rif.
Le 13e forum de la Jeunesse du PJD a offert à Benkirane l’opportunité de réitérer son allégeance à la monarchie et au roi Mohammed VI. Le secrétaire général a couvert d’éloges les actions du monarque. Mais comme à son habitude, le leader de la formation islamiste a accompagné ses louanges d’un réquisitoire contre le PAM et l’«ingérence» dans les décisions
Pour se débarrasser de l’image qui lui colle à la peau après s'être vu reprocher d’avoir fait des concessions à des parties lors de la constitution de son cabinet, El Othmani n’a pas hésité à puiser dans la rhétorique de Benkirane. Une manœuvre destinée à plaire à l’aile conservatrice du PJD, tout en surfant sur les projets menaçant le référentiel islamiste et le
Samedi, quelques heures avant le très attendu discours de la fête du Trône, le ministère de la Justice a indiqué dans un communiqué que le roi Mohammed VI a décidé d’accorder sa grâce à 1 178 détenus, dont les jeunes appartenant au PJD condamnés à un an de prison pour apologie du terrorisme. Abderrahim Ghazali, porte-parole du Comité mixte pour la défense des détenus islamistes,
Saâdeddine El Othmani aborde le forum des jeunes du PJD avec confiance. Il ne s’y rendra pas les mains vides. En plus de deux cadeaux déjà envoyés, le chef du gouvernement participe à la réunion avec le sentiment que sa gestion des affaires du pays est plutôt acceptée par le roi Mohammed VI.
Jamais les directions des partis politiques n’ont été si malmenées publiquement par le roi Mohammed VI comme lors du discours du Trône, ce samedi soir. Pour l’instant, elles préfèrent observer le silence alors qu’elles subissent de violentes attaques en provenance du front des analystes sur les chaînes officielles.