Le PJD a attendu neuf jours pour donner son feu vert à la publication d’une intervention de Benkirane traitant du blocage que connaissent les consultations pour la formation d’un nouveau gouvernement. Une hésitation qui soulève des interrogations...
Abdelilah Benkirane a exprimé officiellement son rejet des conditions exigées par le président du RNI, Aziz Akhannouch, en échange de la participation de la Colombe à la formation d’un nouveau gouvernement. Le PJDiste invite le ministre de l’Agriculture sortant et les autres à se conformer au verdict des urnes. Détails.
Hamid Chabat pourrait être la première victime du blocage des consultations pour la formation d’un nouveau gouvernement. Le secrétaire général de l’Istiqlal est de plus en plus isolé, ce qui explique le ton offensif de sa dernière sortie médiatique. Explications.
Abdelilah Benkirane n’est plus aussi intransigeant avec le RNI, comme il l’était la semaine dernière. Son joli slogan «nous ne céderons pas au chantage» a subit un lifting suite au discours du roi Mohammed à l’occasion de la Marche verte.
Les entraves qui retardent la formation du prochain gouvernement étaient présentes dans le discours de la Marche verte. Mohammed VI a tenu à marquer ouvertement son désaccord avec la logique du partage du gâteau qui prime dans les consultations entre les partis.
Après trois semaines de consultations, déclarées et discrètes, il n’y a pas encore de gouvernement. Deux pistes s'offre à Benkirane en vue de dépasser le blocage : sacrifier l’Istiqlal sur l’autel des «intérêts de la nation», comme l’exige le RNI et ses deux alliés stratégiques, ou solliciter une intervention royale. Explications.