Il y a trois semaines, le président de la Chambre des conseillers a mis à la disposition de ses adjoints et questeurs sept berlines Mercedes. Les présidents des groupes de l’institution veulent également leur part du gâteau et demandent des voitures pour «se déplacer entre les différentes administrations».
Si le PPS se montre plus discret dans la bataille médiatique autour du blocage des consultations pour la formation d’un nouveau gouvernement, l’Istiqlal compense cette retraite avec un soutien franc à Abdelilah Benkirane, et ce en pilonnant sans relâche les positions de ses adversaires.
Avant le blocage des négociations gouvernementales de 2016, le Maroc avait connu la même situation en 2002 et 2007. Dans les deux cas, des interventions directes du Palais avaient mis un terme aux crises. Entre temps, la constitution de 2011 a été adoptée et ne permet plus de telles initiatives. C’est au chef du gouvernement désigné de gérer les problèmes.
Le PJD a attendu neuf jours pour donner son feu vert à la publication d’une intervention de Benkirane traitant du blocage que connaissent les consultations pour la formation d’un nouveau gouvernement. Une hésitation qui soulève des interrogations...
Abdelilah Benkirane a exprimé officiellement son rejet des conditions exigées par le président du RNI, Aziz Akhannouch, en échange de la participation de la Colombe à la formation d’un nouveau gouvernement. Le PJDiste invite le ministre de l’Agriculture sortant et les autres à se conformer au verdict des urnes. Détails.