Le torchon brûle toujours entre Benkirane et Akhannouch. Le chef du gouvernement désigné n’a pas tardé à répliquer aux dernières déclarations du président du RNI, réitérant son rejet de céder au «chantage», a-t-il confié au site Alyaoum24.
Le PJDiste ne s’est pas excusé d’avoir traité la Colombe de «parti bancal». «Ce n’est pas une insulte et il est inutile d’agir en conséquence», a-t-il dit. Il s’est même permis de jeter de l’huile sur le feu, soulignant qu’il est difficile de saisir «comment un parti, en pleine crise suite à la démission de son président, puisse intégrer de cette façon une autre formation». Une allusion au pacte conclu, en octobre, entre le RNI et l’UC.
Abdelilah Benkirane a affirmé que le RNI est libre de participer ou non au prochain gouvernement. «Mais que tout le monde sache qu’il ne peut y avoir de chantage».